Du Timis Roumain au Takusanu Ndakaru !

07 - Juin - 2019

<< Nos mains crispées dans l'étreinte du combat montrent à ceux qui pleurent des éclats d'avenir. >> David Diop

Il y a de ces événements douloureux qui peuvent impacter positivement sur le destin d'un individu, et dans certains cas le corollaire des éclaboussures, provoque des soubresauts euphoriques capables de dévier le cours d'un destin national hypothéqué dans les méandres de l'obscurantisme. Avec les rayons du soleil qui nous sont inhabituels au crépuscule << Timis >>, on y voit de plus en plus clair dans l'opacité pétrolière. Il est donc important de redéfinir l'axe du débat sur le pétrole, loin des tours de passe-passe et autres élucubrations farfelues dont le but est de nous éloigner du véritable sujet. Certes ont été pointées du doigt des collaborations douteuses au détriment du peuple sénégalais, mais surtout un frère du président de la république supposé être journaliste avec plusieurs casquettes.

Apparemment le journalisme peut mener à tout au Sénégal, sauf au noble métier de journalisme pour certains, bien sûr. Donc pour nous autres néophytes en même temps victimes dans ce mélodrame de Dallas à Ndoumbélane, on a juste retenus que l'or noir c'est d'abord une histoire de famille, source de conflits insaisissables et interminables, à la baguette la camora et ses éternelles victimes. Cependant, il est nécessaire de rappeler que nous ne sommes pas des affidés en toute circonstance, mais un peuple qui a décidé de prendre son destin en main depuis l'avènement de l'alternance. Et sous estimer la détermination de cette nouvelle génération d'hommes et de femmes soucieux du devenir de leur Nation est le comble de l'inconscience.

Les vrais hommes d'Etat s'adressent à leur peuple depuis leur fauteuil et non depuis leur trône, distribuant à l'envi des macarons et des certificats de bonne foi aux uns et admonestant les autres selon l'humeur du jour. Encore une fois, nous sommes excédés de la roublardise, de l'hypocrisie achevée, de l'ostentation, de l'arrogance et de la forfanterie au sens le plus péjoratif du terme. Quand des journalistes jadis virulents, considérés comme voix des sans voix s'éteignent au contact du palais, lorsqu'un député autoproclamé député du peuple retourne sa veste et se glorifie d'un vil rôle illusoire de contre-maître des bourreaux de ce même peuple, quand les voix religieuses deviennent aphones et que les censeurs moraux s'auto-censurent, il devient urgent de revenir sur le sens de l'éthique et du patriotisme.

Nous méritons mieux que des symboles de la félonie et de l'irrespect envers le peuple sénégalais. La vie quotidienne ne se grave pas dans le marbre, mais l'engagement patriotique et les sacrifices utiles à la masse oui. Au lieu de bien traiter la maladie, on avait cherché à la soigner n'importe comment et avec n'importe quoi. Ce qui nous vaut aujourd'hui cette gangrène ignominieuse qui mérite d'être combattue à n'importe quel prix. La mort programmée de la démocratie dans notre pays, par le biais de quelques illuminés à la mémoire défaillante. Et pourtant combien de fois les sénégalais se sont dressés contre les abus des régimes successifs qui ont eu à diriger le pays, au nom de la démocratie ?!

Il est plus que temps de se mettre au travail et d'arrêter de nous servir des tragi-comédies burlesques, d'une fadeur révoltante quand on refuse de répondre aux vraies questions qui ont été posées. Les pirouettes judiciaires ne feront que retarder l’échéance, l’histoire récente nous l’a démontré. Le peuple sénégalais ne se laissera pas mourir à petit feux, dans les mailles d'utopistes déjà en quête de réhabilitation. Alors essayer d'intimider ou à défaut, ternir l'image des opposants les plus virulents contre le système n'y changera rien. Il faut refaire le tour, reprendre le pouls des populations, surtout de la jeunesse pour daigner sortir de cette léthargie. La réalité est parlante pour toute personne armée de bonne foi, capable d'analyser avec un minimum de détachement l'actualité politique sénégalaise. Des sujets de dissertation à longueur de semaines alors que la population a besoin de TOUT, dans une gestion sobre et vertueuse loin de toute ambivalence !

Bocar GUEYE

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