Sous le régime de Macky Sall, le pillage a atteint des sommets inimaginables. Il devient alors plus clair de comprendre les hésitations de son entourage face à un potentiel troisième mandat. Ils n'avaient pas anticipé qu'ils seraient rattrapés par une règle fondamentale : l'État est une continuité. Ils osaient envisager l'avenir avec sérénité, mais cela ne tenait pas compte des nouvelles dynamiques politiques du tandem Diomaye-Sonko.
La gouvernance démocratique actuelle repose sur deux principes essentiels : l'obligation de résultats et la transparence dans la gestion des deniers publics. À présent, il est plus évident de saisir l'implication de ces prédateurs financiers qui ont envahi la fonction publique sénégalaise. Ces individus ont exploité les rouages de l'administration pour orchestrer leurs manigances pendant la période Covid.
Cette mafia, bien structurée et camouflée, se tenait à l'affût de nos mille (1000) milliards, résultats des efforts acharnés et sacrificiels des Sénégalais. Seul Macky Sall pouvait orchestrer une telle exploitation, tirant parti de la misère de ses concitoyens. Pendant la pandémie, des rafles ont même été orchestrées pour terroriser la population et faciliter leurs forfaitures.
Heureusement, la nouvelle orientation politique du tandem Diomaye-Sonko se dirige vers une gouvernance engagée en faveur de la responsabilité et de la transparence. Une promesse politique qui mérite d'être respectée.