C’est une histoire à peine croyable que ReseauNews va vous raconter. hier matinalement, la Division des investissements criminelles (DIC), la redoutable unité de la police sénégalaise a fait une descente plus que musclée chez le journaliste Jean Meissa Diop. Un grand de la plume au Sénégal.
Une descente qui a surpris et choqué toute la corporation. Car qui connait Jean Meissa Diop sait qu’il n’est ce genre de personne qu’on doit traquer comme un vilain malfrat. Parce que Jean Meissa est un journaliste qui a l’éthique et la déontologie en bandoulière.
Formateur hors pair, Jean Meissa Diop n’est pas qu’un journaliste. C’est un monument de la presse sénégalaise. Les autorités de la République ont dû s'en rendre compte avec l'indignation générale qu’a suscité cette affaire. L'ancien membre du Conseil National Régularisation de l’audiovisuel (CNRA) qui s’est plaint publiquement sur sa page Facebook des méthodes brutales de la Police nationale.
Le laxisme de la Police
ReseauNews peut affirmer que la Division des investissements criminelles s'est trompée de personne. En effet, « les policiers qui étaient missionnés sur cette affaire ne devaient pas atterrir chez Jean Meissa Diop », nous confie un haut gradé de l’appareil sécuritaire sénégalaise en poste à la Présidence de la République.
Une information confirmée par un autre haut gradé en fonction au Ministère de l’Intérieur. D'après nos interlocuteurs, les policiers avaient pour mission de débarquer chez un confrère du nom de J. N qui officie dans un médias de la place. Sauf que le confrère en question s’est joué des policiers en leur donnant l’adresse de Jean Meissa Diop lors d’un premier contact.
Une situation très cocasse qui a mis très mal à l’aise toute l’appareil sécuritaire du pays qui serait confondu en excuses auprès de Jean Meissa Diop. Selon nos deux sources, « les plus hautes autorités de la République ont appelé M. Diop. Sans compter les gradés de l'armée ». Voilà une affaire qui va contribuer à faire pâlir l'image de la Police nationale qui est déjà très décriée pour ses méthodes très brutes.
ReseauNews