Officiellement lancée fin avril, la compagnie Air Sénégal tarde à mettre les billets en machine.
Fin 2017, dix ans après la pose de la première pierre, le nouvel aéroport de Dakar est enfin sorti de terre. Le souhait du Sénégal est alors clair : faire de cet aéroport une plaque tournante en Afrique et un moteur de son développement économique. Mais pour ça, le pays doit se doter d’une compagnie aérienne nationale. Ce qu’il a bien du mal à faire….
Depuis huit mois et la nomination d’une nouvelle direction à la tête d’Air Sénégal SA, le pays s’impatientait, attendant le retour d’une compagnie nationale. Le 30 avril dernier, à la surprise générale, la compagnie annonçait avoir enregistré ses premiers passagers. Oui mais voilà, selon Ablaye Diop, expert-consultant en transport aérien, ce ne serait qu’une « vaste supercherie ».
Au média sénégalais Dakarmidi, il explique que le code Iata de la compagnie (HC) n’est que « provisoire ». Il n’est pas encore activé dans les GDS, dans les réseaux mondiaux de distribution, les aéroports et chez tous les partenaires techniques de l’aviation civile internationale.
Échos