«(..) La réconciliation en Côte d’Ivoire ne peut pas être un acte posé par un groupe de personnes ou une seule famille politique. Elle doit concerner toute la famille politique ivoirienne dans son ensemble. Pour nous le peuple ivoirien, nous serons heureux de voir qu’ils ont atteint cette maturité. Ce n’est pas utopique, lorsqu’il y a eu 3000 morts, pour nous les ivoiriens ce n’est pas une utopie. Il y a eu une guerre en Côte d’Ivoire, c’était impensable qu’une guerre en Côte d’Ivoire puisse faire 3000 morts sinon plus. Donc, si la famille politique ivoirienne veut vraiment la réconciliation, il faut qu’elle nous montre le chemin. Qu’à leur niveau, ils arrivent à se réconcilier.
Il serait dangereux d’aller à des élections dans un climat aussi hostile et aussi délétère. Je pense sincèrement que ce climat est dangereux (...) Je pense sincèrement tant qu’il n’y aura pas une réconciliation véritable de la famille politique ivoirienne à savoir le FPI, le RHDP, le PDCI-RDA. Il serait prudent de ne pas aller à des élections.
Il faut les reporter et le peuple va regarder si la famille politique ivoirienne mérite leur respect, leur confiance et leur amour. Nous voulons allé voter dans la sécurité. Ce n’est pas une guerre. Ce ne sont pas des ennemis. C’est la politique et c’est un jeu. Il faut que les hommes de la classe politique ivoirienne nous montre le signe qu’ils sont réconciliés entre eux d’abord. »