Si l'opposition est en mode somnolence, l'Apr-France est dans les bras de Morphée.
Depuis les présidentielles de février 2019, la DSE-APR-France est dans une léthargie totale. Les caciques du parti de Macky Sall au pays de Marianne ne communiquent plus, ils ne prononcent plus sur aucun sujet d'enjeu national et se font rares dans l'espace médiatique. Pourtant ils ne se privaient pas de défendre le régime à travers des communiqués et conférences de presse.
Ameth Sarr, le patron de la DSE-APR-France est inaudible et invisible, la responsable des femmes Awa Diop Mbacké se la joue diplomatiquement effacée et discrète, Émile Bakhoum, le boss de la Cojer perd son dynamisme de jeunesse fougueuse depuis sa nomination au SGEE, Abdoulaye Mbodji qui préside la CCR se focalise plus sur les bailleurs de fonds qui s'intéressent au Sénégal au niveau de l'ambassade du Sénégal en France. Même le Comité de pilotage bruyant, mis en place parallèlement par les femmes hotiles à Madame Mbacké, ont désorienté la vocation politique dudit comité en coopérative d'habitat, présidée par Thiabatel Sall et que dire de Diaspora Debout qui a durée le temps d'une rose.
Un silence provoqué par les envies et pulsions admonestant d'un président qui n'a que faire maintenant des caprices politico-politiques d'une fédération politique minée par des querelles. Pour bien comprendre ce silence et la posture d'indifférence de certains responsables, ReseauNews a câblé un des leurs et pas les moindres qui a révèlé : "On peut pas se prononcer sur des sujets que l'on ne maîtrise pas" avant de poursuivre " On ne sait pas si le président veut un troisième mandat ou pas ou si il va nous indiquer son dauphin".
Donc on peut conclure que toute une fédération est suspendue au troisième mandat du président Sall ou de son dauphin pour se prononcer sur les question de la vie politique.
ReseauNews
Bonjour,
Mon analyse est tout autre, plus de siège, la forte démotivation des militants , sympathisants et mouvements de soutien, qui allait crescendo depuis l'election législative.
Leur incapacité a mobiliser les troupes .
Une perte de leadership .
Et surtout la peur de la main , qui tient le stylo signant les décrets.
Les militants sont toujours là, Malheureusement dans l'expectative et l'attente d'un vent nouveau, qui viendra balayer nos camarades à la hauteur du mal, qu'ils incarnent, et des maux qu'ils ont causé, au Parti et à la PATRIE.
Mariama DIALLO Militante APR FRANCE