Après avoir écouté les explications de Moundiaye Cissé de l'ONG 3D, nous ne devons retenir qu'une chose: le contrôle des parrainage a été une opération transparente, claire et sans aucun parti pris. Les candidats à la candidature ont été tous logé à la même enseigne et même si 20 sur 27 ont été invalidés, ils ne peuvent continuer de crier comme ils l'ont fait hier à Obélisque devenu pour le coup le bal des invalidés.
Jakarlo s'est encore posé en émission de querelles stériles, ou la carence vole encore très bas autour du fou très malade, à coté du plus buté et du plus ignorant des Ndour, et de son alter ego Charles, faiseur de malin par excellence, qui ne se prive jamais de démontrer sa carence et son manque d'humilité. Moundiaye CISSE flanqué à répétition de "je ne suis pas venu défendre le conseil constitutionnel" a même eu peur de décevoir ce public venu entendre que le Conseil Constitutionnel a triché pour favoriser le pouvoir au détriment des autres. Il a dit la vérité consistant à certifier que toutes les vérifications ont été les mêmes pour tout le monde, premier ou dernier déposant, quelque soit le parti ou la coalition. Il n'y a que ça de vrai, tout le reste contribue seulement à trouver du grain à moudre pour candidat ajourné, et quand on entend dire qu'il y'a de la recommandation sur le paramétrage du logiciel, on se demande jusqu’où la sottise peut aller ?
Le paramétrage d'un logiciel, va de la combination des algorithmes, à la structuration du code et de la nature des requêtes possibles en fonction du langage, pour arriver à comparer les fichiers des candidats à la seule base de données existante et servant de fichier de comparaison pour pouvoir déterminer si les parrains sont bons. les fichiers naturellement doivent être existants dans la base de données mère appelée fichier électorale. Évidemment les occurrences sont indexées fatalement sans doublons et on peut imaginer que si les collectes sont datées, les doublons externes remis en cause n'ont de base première que la première occurrence collectée. Cela seulement justifie que la première coalition déposante aurait pu elle même avoir des doublons internes, c'est a dire des parrains ayant parrainé déjà une liste. Cela seul peut permettre de donner un caractère juste à ce logiciel que personne ne connaît à part son fabricant et le conseil constitutionnel qui l'utilise. Il est clair que déposer le premier ou le dernier ne peut et ne doit pas procurer un avantage au déposant, sans quoi les choses pourraient être compromises. Cela dit, la loi du FIFO (First In, First Out) permet certainement de savoir son statut après dépôt avant les autres si tant est que les vérifications se font en fonction de l’ordre d'arrivée.
Évidemment et on peut le comprendre, la manie consistant à faire répéter des parrainages sur ses listes pour faire du remplissage et atteindre les chiffres demandés, constitue en soit la cause des doublons internes. Cela relève de la tricherie pure et simple et on comprend dès lors qu'elle soit sanctionnée par une invalidation de la liste déposée.
Nous vivons notre ère numérique qui est en marche rapide, et ne pas comprendre que Françoise ne peut pas être François dans un processus de vérification numérique (géré par un ordinateur) c'est souffrir d'analphabétisme fonctionnel et cela explique la recommandation de Moundiaye CISSE disant pour plaire un peu aux "invalidés" que les points de vérifications sont trop nombreux, et qu'il aurait fallu être plus tolérant sur les vérifications.
Non Monsieur CISSE, dans une base de données tous les champs comptent et sont opérants, de plus, on ne vous a demandé que d'observer, vos recommandations viendront quand le Conseil Constitutionnel vous le demandera. Pour une fois que ce Conseil se modernise, s’ouvre et joue de la transparence il me plaît de vous entendre dire que le processus de vérification ne souffre d'aucun vice et que les contrôleurs ont été parfaitement équidistants. Voila qui doit mettre fin aux digressions malvenues de quelques invalidés qui se sont même mis à jouer aux génies pour démontrer qu'ils ont été indexés, dans le but d'être recalés d'office. Pour certains, leurs enfants jusqu'à 25 ans, complètement digital natives, doivent rougir de voir leurs parents se fourvoyer ainsi par carence et analphabétisme fonctionnel. Il faut juste retenir que dorénavant personne ne pourra s'engager dans cette voie sans avoir de bons informaticiens conseils et sans comprendre soi même le principe de fonctionnement des bases de données relationnelles. Évidemment ça dépasse de très loin les compétences du fou malade, de Bouba et de son acolyte Charles ("connaît tout mais ne maîtrise rien"), qui brille si souvent par son manque d'humilité.
Le Jakarlo d'hier s'est évertué à éviter de faire dans la propagande interdite par ces temps de précampagne, mais un excellent Wilane, brillant politicien a réussi le tour de passe passe consistant à convoquer les "problèmes" de Boy Diola sans jamais le nommer. Malgré une stricte surveillance proche de l'affront parfois de la part de Bouba, Wilane le tonitruant a montré jusqu'à quel point il a pu être un calibre supérieur dans ce panel de discussion.
Grâce au Conseil Constitutionnel, la poussière se tasse tranquillement pour laisser place à plus de lucidité, et nulle doute que la Cour Suprême à son tour, lui apportera les éclairages juridiques nécessaires à la prise de décision sur ces candidats condamnés.
Le Conseil Constitutionnel on l'aura compris a la lourde responsabilité de ne valider que des candidats libres de toute poursuite au nom de la logique minimale des candidatures propres. Il doit cela au peuple!!!
A ce niveau aucun "soukhlou" sur le rabat d’arrêt ou sur la validité définitive des arrêts rendus par la plus haute juridiction sénégalaise ne perturberont la marche sereine de notre auguste institution.
Seybani et compagnie peuvent continuer de crier, ils finissent à peine de digérer et de comprendre la révocation de Khalifa de la Mairie de Dakar. Mais ils ont un autre challenge, et mon ami de Khourounar bien embusqué dans la Mairie de Paris compte bien toucher la prime pour que la candidature de son mentor soit validée. Wait and see!! mais je crains que ce ne soit peine perdue.
Me Aissata TALL SALL est la seule candidate lucide ayant clairement compris que les décisions du conseil constitutionnel sont de premier et de dernier ordre. A ce titre elles ne se complaisent d'aucun recours normalement, et pourtant quelques aventuriers friqués, se sont amusés à commettre des avocats pour aller se plaindre!! Et dire qu'ils veulent diriger Ndoumbélane.
Pape SARR
Duc de Diapal