Billet-L'uniformisation du bavardage

12 - Décembre - 2019

On a l'impression que dans ce pays, les policitiens ont le monopole du bavardage hâtif et bruyant, relayé par une presse uniforme dans le traitement de l'information. Un constat général, n'en déplaise à la presse incarnant des réflexes corporatistes. Pas un jour que les turpitudes des politiques ne soient pas mises en avant par la presse. Des futilités et des énormités d'hommes et de femmes issus de la classe politique qui se versent dans une course d'éclats pour attirer l'attention sur eux. Pendant ce temps là, au Sénégal ou ailleurs de brillants fils de ce pays, qui méritent d'être connus et montrés en exemple à une jeunesse égarée sont ignorés.

De 1960 à nos jours, le bavardage est erigé systématiquement en mode de gouvernance. Aboutissant sur une émergence de la parlotte. Dans ce pays là, les savants et les sachant se taisent, les condotieres et les cancres cancannent à longueur de journée, au point que la jeunesse s'identifient à ses anti-modéles. Les véritables goulots d'étranglement à l'émergence sont les acteurs politiques, surtout ceux qui sont au pouvoir, ils se soustraient à ses deux exigences de la gouvernance moderne : obligation de résultats et obligation comptes rendus. Mais cela ne doit guère nous surprendre, car quand celui qui définit la politique de la nation, apparaît plus qu'un chef de clan, qu' un président de la Res-publica. On ne peut que constater cette adversité malsaine.

Macky Sall est pris dans son jeu, trahi par l'instauration du dialogue national, dans un pays où la civilisation de l'oralité est si bien ancrée au point que quand on dialogue pas on soliloque. Un chef de clan dépassé par son troupe, réfractaire au devoir du garde-à-vous. Désolant de constater le spectacle-saltimbanque dans la galaxie beige-maron . il n'y a pas un pour rattraper l'autre à l'Apr, comme des coqs dans un gallodrome qui piaffent à s'éviscerer avec la complicité d'une presse outrepassant sa vocation responsablement pédagogique.

En quoi les querelles internes de certains caciques de l'Apr, améliorent-elles les dures conditions de vie des Sénégalais ? Ils sont devenus étiques surtout les ndiobéne, aucun politicien ne produit une ou des idées pour baisser le pouvoir d'achat. On souffre ! les dissensions de certains acteurs politiques sont servies par les medias en guise d'échappatoires à la misère.

Çà on l'appelle le menu de la misère.

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