Face au brulot du journaliste-chroniqueur Pape Alé intitulé, "Scandale d'État au cœur de la République : le dossier du Coud, les tenants du pouvoir ont versé dans une communication irrationnelle et des attaques indignes de leur rang.
Dans de pareilles circonstances, ils auraient dû faire profil bras. Mais comme ils sont programmés comme des robots testeurs du chant du perroquet, ils essaient de justifier l’injustifiable. Et à ce jeu ignoble, ils finissent par se fourvoyer dans des considérations claniques et non républicaines.
En voulant dénigrer l’œuvre du journaliste, ils ont fini par personnifier l’institution qu’est l’Ofnac. Les sorties des hauts responsables du parti au pouvoir, qui tentent de lier le travail du chroniqueur de Dakar Matin à l’ancien président de l’Ofnac fait que cette institution est identifiée aux yeux de l’opinion, à Nafi Ngom Keita.
Des prises de positions calculées
Une personnification qui relève d’un état d'esprit en veille de nos gouvernants. Une insulte à cette institution, gage de la politique de la bonne gouvernance et tout ce qui concourt à renforcer celle-ci.
C’est vrai que parfois, les institutions portent la signature de ceux et celles qui l'incarnent. Mais à vouloir tout politiser, on risque d'être diabolique. Et c'est qui est arrivé aux tenants du pouvoir. La gestion de Cheikh Oumar Hann du Coud est indéfendable si on se fie du rapport de l'Ofnac. Si nous étions dans une République respectueuse de l’Etat de droit, le procureur de la République devrait ouvrir une information judiciaire contre de telles pratiques rédigées dans le rapport à défaut d'écrouer COA à la citadelle du silence comme l’écrasante majorité des membres du gouvernement impliquée à tort ou à raison dans histoires de détournement de deniers publics.
Mais puisse que l'adage nous enseigne que " ceux qui se ressemblent, s'assemblent " , ils sont obligés de soutenir l’insoutenable, espérant un retour d’ascenseur quand ils seront en mauvaise posture. Et à l'oral ou à l'écrit, les proches du président Sall se perdent dans des circonlocutions, aggravant davantage la situation de leur « frère de part ».
Le caractère impersonnelle des institutions de la République est une règle élémentaire à la portée de tous les acteurs politiques et des citoyens dans les démocraties civilisée.
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