Dés les premières heures de l’alternance en 2000, le président Wade avait habitué aux Sénégalais à un spectacle cathodique inhabituel et inconnu dans la tradition de l’exercice du pouvoir. Chaque fois qu’il effectuait une visite d’État à l’étranger, Me Wade invitait la presse pour faire le compte rendu approfondi de ses périples.
Un exercice démocratique honorable, en phase avec les règles de la bonne gouvernance. Mais un exercice vite abandonné par les réalité du pouvoir soumises aux tris de la communication politique et administrative.
Contrairement à son prédécesseur, le président Sall, au travers de son ministre porte -parole du gouvernent, se verse dans une communication écrite, d’autosatisfaction et de nominations en permanence.
L’obligation de compte-rendu et de résultats, deux traits définitionnels de la bonne gouvernance, s’effacent au profit d’un maquillage extraordinaire des problèmes de la société.
Et le dernier communiqué du Conseil des ministres est révélateur du refus à vouloir apporter des solutions aux problèmes contextuels des Sénégalais. Car la ministre porte-parole du gouvernement a disserté encore sur les bonnes intentions à entreprendre pour tirer les Sénégalais qui pataugent dans l’eau, pendant que notre président jouait les cupidon à Brazzaville avec Marième.
ReseauNews