Reconnu pour être un agité théâtral qui confond le prétoire et le défouloir, Me El Hadji, commis par l'ancien Boss des impôts et domaines dans l'affaire des 94 milliards qui l'oppose avec le leader du Pastef Ousmane Sonko, s'est illustré lamentablement encore, hier sur le petit écran. Invité par notre consœur Maïmouna Ndour Faye dans l'émission MNF sur la 7 Tv, l' avocat devrait apporter la réplique à Diomaye Faye du Pastef qui était en duplex. Les téléspectateurs attendaient un débat d'idées soutenu sauf que à notre grande suprise nos oreilles ont tremblé à cause d'une rafale d'insultes échangées.
Car le représentant du Pastef qui était en duplex a aussi manqué d'urbanité que son interlocuteur du soir à l'endroit des téléspectateurs qui regardaient l'émission. Se versant dans une argumentation aussi salace que les insultes du maître. Et ce qui est inquiétant dans cette escalade de violence verbale, tous les deux aspirent à gouverner ce pays. Si les agissements subversifs et provocateurs de Me El Diouf ne méritent pas qu'on s'y attardent, en revanche il est incompréhensible pour Diomaye Faye, un jeune cadre de Pastef de se soustraire au code de bonne conduite referenciel de ce nouveau système que Sonko prône.
Cependant une question demeure : Est-ce que le journaliste doit - il inviter une personne connue pour être un As des éclats ?
La question pèse tout son pesant d'or, car la personne qui tend le micro ou donne la parole est responsable des propos qui y sont sortis.
Dans cette course de violence verbale, la presse offre un gallodrome aux poticiens qui piaffent d'en découdre ridiculement.
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