La disparition brutale d’Alioune Badara Cissé constitue une immense perte, pour sa famille, et tous ses proches. Son souvenir restera à jamais, gravé dans nos mémoires comme celui d’un grand intellectuel, un digne fils du Sénégal, un combattant de la liberté, inflexible, dont le courage, et les convictions n’ont jamais été mises à mal par les multiples épreuves auxquelles, il fit face.
Si le temps est à l'émotion et au recueillement pour permettre à ses proches de vivre leur deuil dignement, nous ne souhaitons nullement nous associer aux cris d’orfraie et au concert de lamentations, insincères, teintés d’hypocrisie, émanant du régime en place (des larmes de crocodile).
Car, il ne faut pas que l’oubli l’emporte sur la mémoire. Alioune Badara Cissé a été ostracisé, vilipendé, lâché, et combattu farouchement, par les siens (APR), au premier rang desquels Macky SALL, qui avait voulu abréger illégalement son mandat à la médiature et qui a bloqué son budget de fonctionnement (même un véhicule de fonction auquel il avait droit lui a été refusé). Il a fallu empêcher la nomination illégale de Demba Kandji à la médiature, à l’époque. Nous reprenons la formule de François Mitterrand, « toutes les explications du monde ne pourront justifier qu'on ait pu livrer l'honneur d'un homme, aux chiens ».
Les calomniateurs d’Alioune Badara Cissé, membres de l’APR, qui ont tenté de porter atteinte à sa dignité en portant des accusations extrêmement graves contre lui, doivent avoir la décence de se taire. La fin ne justifie pas tous les moyens (usage de méthodes trotskistes).
Dans une interview accordée, il y a quelques semaines, à la presse, (Ablaye Cissé et Pape Djibril Fall), Alioune Badara Cissé disait avoir pardonné à tous ses ennemis, précisant avoir accompli sa mission et remis les 2 derniers rapports (combinés en un seul) à Macky SALL. Il était contre une 3éme candidature de Macky en 2024.
Pour lui rendre hommage, il faut publier intégralement ses derniers rapports (sans censure) transmis à Macky SALL. Alioune Badara Cissé disait et à juste titre « qu’un Président de la République n’en est pas moins un être humain ». Que la terre lui soit légère et que le Bon Dieu l’accueille en son paradis.
Nous ne hurlerons pas avec les loups (l’indécence n’a plus de limites avec ce régime).
https://www.youtube.com/watch?v=UyhMSo9DgRQ
Seybani SOUGOU