À peine imposé, certains militants de l’Apr-france sont dans une contrition à cause des méthodes managériales du nouvel homme fort du parti qui risquent de créer des remous encore. Une normalité certe dans cette alliance qui flirte à une mesalliance. Sa feuille de route se résume pour l’instant à réinstaller les coordinations politiques avec ses hommes et non les hommes désignés par les militants avec une sarabande médiatique qui cache mal l’échec d’une mission impossible dès le départ.
En politique un homme imposé ou parachuté souffre souvent un déficit de crédibilité et de légitimité politique, voire de l'onction populaire. Il en est ainsi pour Talla Daff. De Dakar les hommes du président dans la diaspora, ont trouvé en lui le coordinateur-pantin du parti. L' ambassadeur itinérant veut apporter un nouveau souffle à la formation politique du président Sall. Sauf que, il a lui-même essoufflé la Dse-Apr par des combines politico-politiques dans le passé avec « les inamovibles ». Les mêmes qui ont accompagné et raccompagné successivement les deux coordinateurs, empoisonnés et emportés par la colère des militants à cause d'une gestion obscure et clanique. Et Talla Daff semble suivre leurs pas, il se laisse suspendre comme une marionnette aux cordes partisans d' hommes du président dans la diaspora qui ont la réputation de bouleverser les carrières politiques.
La sortie médiatique du ministre de l’éducation Mamadou Talla sur la vocation de la Dse-Apr France sous le magistère de Talla Daff en dit long sur la redevabilité des « patrons » du parti en France à ses hommes de Dakar.
Talla Daff tend l'oreille à ses hommes du président dans la diaspora qui éprouvent une délectation à tirer les ficelles au gré des intérêts peu politiques, mais plus que "relationnels".
Les amis avant les militants.
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