Il n’a été que ce jeune parmi tant d’autres engloutis encore par la mer, à la recherche d’une vie humaine mieux appréciée et appréciable ailleurs que sous nos tropiques, rythmés par une merde politico-sociale hospitaliére, érigée en mode de gouvernance.
Le jeune Papito réclamait simplement une vie de jeune, dans un pays anormalement normal, désarticulé par les manœuvres politiques d’un président de la République qui n’a que faire du devenir de son peuple. La mort de Papito est l'échec de la politique de jeunesse dans son entièreté. XEYU NDAW NI s'est muté en « DÉWU NDAW NI ». Papito symbolisait cette jeunesse victime collatérale d’une haine jamais vécue dans l’histoire politique du Sénégal. Inventif qu’il était, sa parodie de la Une des journaux de la place, ne s’accommodait pas aux humeurs politiques du régime du président Sall, pourtant son invention était pour lui un nouveau départ dans le monde difficile du travail au Sénégal. En guise de réponses, Papito est embastillé six (6) mois à la Mac de Rebeuss. Pourtant il réclamait à être libre, inventif comme tout jeune. Oui il avait ce droit élémentaire à revendiquer aux gouvernants à qui le peuple a mandaté pour apporter des solutions à leurs questionnements existentiels.
Paix à son âme