Les socialistes et les progressistes s’inscrivent dans une régression politique abominable, ils (Aminata Mbengue Ndiaye et Moustapha Niass) renoncent encore à participer à cette compétition électorale présidentielle à venir, un moment hautement significatif pour tout cadre politique respectable dont la vocation est d’aller à la conquête du pouvoir.
L’après Macky Sall va s’écrire politiquement aussi avec lui. C’est désormais avec Amadou Ba candidat de la coalition Bby imposé par Niass sous l’influence du président Sall. Un progressiste qui opte pour un libéral, il n’y avait que Niass pour faire pareil choix.
Pourtant la volonté des « bases politiques » de ses deux formations politiques respectives ont exprimé sous diverse forme la rupture, le changement et non ce suivisme-panurgique. Elles veulent de se jauger au travers d’une compétions électorale afin de réorienter ou de redéfinir les valeurs d’antan du socialisme et du progressisme. Partout dans le monde le socialisme se réinvente ou se réadapte avec de jeunes leaders qui entretiennent la rose. En faisant fi de cette nouvelle donne politique, le socialisme s’affaisse au grand bonheur des libéraux et des extrêmes. Aux socialistes et Progressistes du Sénégal , leur avenir politique est intiment lié aux caprices politiques d’un libertaire-libéral qui n’a que faire d’eux.
Le très politique Macky Sall a réussi à désarticuler ses formations politiques qui se prévalaient d’une compétence politique historique, aux convictions politiques solides aussi, soumises au suffrage universel. Hélas la rose s’est fanée depuis belle lurette, le progrès, s’inspire en fonction des contextes et des circonstances politique du présent, justifié par les sinécures.
Aminata Mbengue Ndiaye (Ps) a transformé le Parti-socialiste en Parti de soumission, quant à Moustapha Niass le progressisme ne peut être acté qu’avec un libéral.