À quelques jours du vote, les problèmes jaillissent au sein des coalitions politiques. Si Benno est dans la dèche au point que la commission des finances du parti transmet des lettres de soutien aux personnalités politiques du parti qui jouissent du pouvoir, la coalition Yewwi gère dans la discrétion ses divers problèmes financiers, d'égo. Dans la configuration politique actuelle de cette coalition, Pastef France a « clandoté » ou phagocyté ses voisins politiques. Malgré une équipe désignée à organiser et harmoniser la campagne des candidats, l’équipe de Alioune Sall va au-delà même de l’organigramme du directeur de campagne.Elle étend ses prérogatives politiques qui échappent à l’expérimenté Aboubakr Bengelloun.
Mais le véritable problème que rencontre la coalition Yewwi est l'hypocrisie et la sournoiserie de certains opposants et opposantes qui soufflent le chaud et le froid à l’égard des candidats désignés par la conférence des leaders. Non seulement ils ne sont d'aucune utilité aux candidats, ils ne cotisent pas, ils ne savent que cracher sur Macky Sall. Le matin, les "faux dévots de l'opposition" affichent une adhésion et un soutien sincères à Yewwi, l'après-midi ils se versent dans un reniement abject des candidats et le soir sur les réseaux sociaux, ils se confessent sur les choix à prendre le jour du vote.Ce qui est sûr, Alioune Sall du Pastef, Ibrahima Diop du Pds et Ndéye Satala Diop peuvent être la cause d'Avc de ses opposants aigris, narcissiques et méchants.Le premier adversaire de Yewwi n’est point Benno mais ses opposants politiques qui parasitent l’effort du bloc.La victoire n'est jamais acquise dans la division.
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