L'homme est placide et discret. On serait presque tenté de le lui reprocher en ces temps où certains membres de l’APR se donnent l'impression d'être dans un gallodrome tels des coqs en rut qui se livrent quotidiennement un mortel combat sous le regard impuissant des militants désenchantés et d'un président suspendu aux grommellements de ministres' "hommes de la diaspora du président ", réputés manipulateurs.
Le sieur Mbodji est laconique, policé, contrairement à ses camarades adeptes de galimatias qui semblent se retrouver que dans le bavardage, l'extrapolation, et le désordre au pays de Marianne.
Sa prise de parole est provoquée le plus souvent par le désir d'éclairer l'opinion sur des questions techniques qui échappent à certains volubiles caciques du parti qui ne maîtrisent que la définition du sigle Apr et qui envahissent l'espace médiatique.
Très effacé, plein de retenue, il est cependant absent dans l'espace médiatique. Là aussi, un peu à son corps défendant, il a un esprit de service. L'ambition ne l'a jamais habité si peu que ce soit. Il n'a toujours fait que répondre à des appels. Abdoulaye Mbodj est un homme de devoir plus que de carrière, plutôt tourné vers les autres et non en quête de son intérêt personnel. D'ailleurs il est le seul cadre qui est en bon terme avec tous les clans qui minent l'Apr-France.
Il incarne la rectitude et la probité, son nom n'est jamais mêlé dans des histoires politico-politiques partisanes ou tendancieuse.
Très apprécié et écouté par ses camarades de parti qui reconnaissent en lui le charisme d'un homme consensuel.
Il a fait du bureau économique dont il est responsable, le premier maillon, la porte d'entrée du Sénégal aux investisseurs étrangers notamment Français. Très calé sur les questions économiques, c'est lui le monsieur PSE en France.
Pendant les conférences de presse, ses camarades de parti n'hésitaient pas à solliciter ses compétences en la matière. Ils lui donnaient qu'à cette occasion un blanc-seing afin qu'il se prononce avec aisance sur des questions relatives au PSE, matrice de la gouvernance de Macky Sall.
Un ministre conseiller très professionnel qui privilégie le service que les élucubrations politiques de ses camarades, qui se chamaillent à longueur de journée.
Hélas Abdoulaye ne fait pas l’unanimité car on lui reproche souvent son non-alignement dans la guéguerre des clans. Mais il pourrait être le troisième larron crédible et légitime qui ramènerait l’apaisement dans le parti de Macky en France, au moment où la coordination de Hameth Sarr est en apnée. Car il est parmi les premiers éléments à accompagner le président et à installer l’APR en France et étendre ses tentacules en Europe.
Cet homme, diplômé en économie avec une tête bien faite, dévoué, ferme dans ses convictions, constant dans ses engagements, a le malheur de se retrouver dans un parti ou ceux et celles qui savent sont réduits en silence par des incompétents adeptes de la politicaillerie à la Sénégalaise.
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