L'envie d'embraser le Sénégal est aussi une des étapes du plan de ces leaders de quartier ou de zone qui ont confondu leur résonance très limitée à une envergure nationale au point de s'engouffrer dans une déclaration de candidature à la candidature. Dieu soit loué Macky SALL a trouvé le filtre du parrainage après les atermoiements des législatives et tout le branle bas qui a accompagné ces élections. Avant cela, une vision lumineuse avait conduit à consigner dans un des points du référendum de Mars 2016, le principe de rationalisation des partis politiques suivi dans sa mise en œuvre par la généralisation du parrainage réservé, dans sa version initial aux seuls candidats indépendants. Depuis les choses ont été réajustées et tout le monde est désormais logé à la même enseigne; les règles du jeu imposent dorénavant que tous les potentiels candidats à la présidentielle au Sénégal se fassent connaître à travers Ndoumbelane, et fassent l'effort de convaincre les citoyens à les parrainer. Collecter entre 0,8 et 1 % du fichier électoral national, n'est ce pas la, un filtre cohérent minimal pour toute personne se sentant investi du décret divin décidant des Présidents de La Republique.
Sur la liste des emballés par la candidature, ils ont été 130 au moins à s'inscrire. Puis le bon sens a commencé à fonctionner et la liste est passée de 130 à 87 avec comme premier candidat à l'intention un certain Dougoutigui SOUMBOUNOU. Après tout pourquoi pas ? La fédération du Mali fait bien partie de notre histoire et sociologiquement on peut bien admettre que les cousins de mon ami Oumar Bakhayoko soient bien installés dans ce pays au point d'en réclamer la présidence. Il est simple de comprendre qu'entre l'intention et La matérialisation le pas imposé par le parrainage a vu beaucoup des ces 87 candidats intentionnels retrouver leurs esprit et vite retourner se ranger dans les coalitions plus juteuses et à moindre frais. Quelques téméraires ont quand même tenté le coup poussés par un ego trop fort et une existence médiatique réelle qui leur a donné l'illusion qu'il couvrait largement le Sénégal et que tout le monde les écoutait. De Sidy Bouye M F Mbaye à Me Mame Adama Gueye en passant par mon frère et ami de Paris Ibrahima Thiam ou encore Gamou Boye, nos prétendants au pouvoirs se sont vite dégonflés et nous avons assisté à une cascade de renoncement avec toutes sortes d'explications, des plus farfelues aux plus savantes.
Personne cependant n'a eu l'humilité de nous dire je n'ai pas pu gravir la montagne parrainage donc je renonce et je sauve ainsi mes 30 millions. Au finish 27 listes sur les 87 ont été déposées et seuls une petite dizaine a été validée et on est surpris à l'arrivée de voir que la plupart de ceux qui nous tympanisent au quotidien ont peiné à se hisser au dessus du parrainage. Entre l'énigme de l'invalidation de la candidature de Aguibou Soumare dont tout le monde parle sauf lui, et toutes ces invalidations pour d'autres inconformités comme les doublons et les inventions de parrains non existant dans le fichier national, les déboutés rivalisent d'ardeur pour essayer de laver leur dignité égratignée. Tout le monde se donne rendez vous pour dénoncer ensemble le parrainage et tenter une dernière fois de tuer la cause de leur honte.
Le mot d'ordre est lancé et ils seront 23 leaders, toute honte bue, à nous laisser croire qu'ils brûleront ce pays s'ils ne sont pas agréés tous comme candidats. Condamnés ou non, coupables ou innocents, avec ou sans nombre requis de parrains véritables ils exigent leur dictât et prônent le chaos dont ils tiendraient Macky SALL pour responsable. Voilà en somme le spectacle auquel cette opposition nous convie avec force victimisation et donc une contrainte de riposte subséquente. Mon coeur est meurtri par le deuil d'un ami tres proche mais le sentiment de veille et de protection de ce Sénégal nous oblige à demander aux citoyens de ce pays, bien plus nombreux que la poignée de fossoyeurs irresponsables, de faire face.
Le Front de Résistance Nationale prôné pour pouvoir institutionnaliser la victimisation, le désordre et La violence comme méthode ultime pour empêcher des élections de se tenir ne passera pas. Le peuple unis vous opposera la vindicte populaire des Sénégalais qui aspirent à la paix à la démocratie et au respect des institutions et des règles. Buvez votre honte en silence mais ne vous avisez pas à toucher aux fondamentaux de ce pays. La constitution et le conseil constitutionnel sont des boucliers sacrés de la Republique. Vous évertuer à vouloir faire tomber ces instituions qui ont fondé le Sénégal montre à suffisance votre niveau de patriotisme.
C'est vrai que quand le mot patriote même est galvaudé à ce point, le risque encouru est énorme pour le République. Nous ne chanterons pas l'hymne à l'envers et ce pays restera debout. Si vous préférez dire non à l'appel de l'honneur et si vous vous complaisez dans le choix de la peur qui fait fuir, libre à vous, mais sachez que force restera à la loi. À bon entendeur......
Pape SARR
Duc de Diapal