Adulés par les uns et haï par les autres, Karim Wade est un homme à part dans l’histoire du PDS, et plus globalement dans l’histoire politique du Sénégal. Son père a sacrifié tous ceux et celles qui avaient sacrifié leur vie professionnelle et familiale pour le triomphe de ses idées pour les beaux yeux de son prince héritier.
Un prince qui n’a aucun mérite pour héritier d’un tel appareil politique. Un homme peureux qui a préféré se cachait derrière Pape Diop, alors maire de Dakar, pour espérer détourner les votes des Dakarois en prenant la Mairie si la liste « Sopi » était sortie victorieuse. Heureusement que les Dakarois ne sont pas dupes et ont porté leur choix sur Khalifa Sall.
C’est cet homme qui n’a jamais osé assumer ses choix que son père veut sacrifier le PDS, dont lui et de valeureux fils du pays ont contribué à forger. C’est vrai que l’amour d’un père envers un fils est très fort. Mais quand cet amour devient incontrôlable, ça devient une pathologie. Et c’est le cas d’Abdoulaye Wade. Il est malade de son amour envers son fils qui est à l’origine de tous ces malheurs aujourd’hui.
Si les historiques du PDS ne prennent pas leurs responsabilités de traiter ce cancer, il affectera tout le corps et ce sera la fin de ce grand parti, acteur des grands moments historiques de notre démocratie.
Marie DIOP RESEAUNEWS