L’observateur, un déshonneur à la presse

C’est à croire que le journal L’Observateur est maudit. La corporation ne s’est pas encore remis de la grave manipulation des résultats de l’élection présidentielle faite par le quotidien du Groupe futur média (GFM) que celui-ci se distingue encore de la plus bestiale des manières en jetant en pâture l’honorabilité d’un citoyen dont le tort est d’être un opposant.

Le journalisme est un métier noble. Le seul métier où celui qui l’exercice reçoit à la fois, les confidences de l’opposition et du pouvoir. Ceci, non pas parce qu’il n’est le plus beau ou le plus élégants. Mais parce qu’il exerce un métier dont tous ont besoin de lui pour faire passer leurs idées, programmes, messages…

Mais au Sénégal, le métier est en train d’être perverti. Détourné à des fins ignobles. Comment peut-on, au prétexte d’un combat politique, se permettre de trainer dans la boue, un honorable citoyen qui a servi l’armée nationale au plus haut niveau ?

Quel est l’intérêt d’exhumer des faits qui date de plus de 20 ans, dont il semble que l’accusateur a été radié de l’armée ? Autrement dit, il a porté de graves accusations d’agressions sexuelles sur son frère d’arme sans être en mesure d’apporter la moindre preuve.

Ce combat politique des fonds de caniveaux que mène le groupe de presse de Youssou Ndour contre les opposants au Sénégal doit prendre fin. La société des journalistes de ce groupe doit prendre ses responsabilités pour mettre un terme à cette humiliation sans fin que la direction de L’observateur fait subir aux vaillants journalistes qui y travaillent.

Le Synpics et le CORED sont interpellés. L’heure pour ces deux instances de jouer pleinement leur rôle à sonner. Car la solidarité de corps ne peut pas prospérer face à une telle désinvolture.

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