C'est parce que les perdants n'ont pas raison dans ce projet politique systémique qu'ils voulaient perpétuer encore, qu'ils ont été écartés historiquement du pouvoir au soir du 24 mars. Il en est ainsi, et il faudrait se plier au choix de la majorité des sénégalais qui aspirait à un réel désir de changement et de se départir de ce mode de gouvernance indisposant, bénéfique qu'aux hommes d'un système de gouvernance népotique et despotique.
La nouvelle règle de la bonne gouvernance sous l'ère Diomaye-Sonko est de s'éloigner de toutes ses pratiques ou ses manœuvres qui s'identifiaient aux politiques ou affairistes qui bénéficiaient abusivement les atouts et atours de l'État. Faudrait-il le rappeler ?
L'opinion publique sénégalaise est déjà préparée aux manipulations malsaines comme arguments politiques contre le nouveau régime qui s'attelle à poser et à imposer des actes forts annonciateurs de la vraie rupture. C'est ainsi qu'il n'est plus question qu'un ministre de la République s'illustre ailleurs que dans l'exercice de ses fonctions ministérielles. Désormais, ils sont soumis à une obligation d'exemplarité, de résultats et de comptes-rendus n'en déplaise aux tapalekaat et aux doorkaat.
KMNGN