Je me réjouis enfin, que la parole revient au Peuple sénégalais pour exprimer ses choix et participer au débat national à travers le parrainage citoyen.
En effet, le vocable « parrainage citoyen » est un mode de désignation des candidats aux élections (en l’espèce, il s’agit de l’élection présidentielle 2019) en ce sens que celui-ci (le candidat) doit atteindre un nombre minimal de citoyens, ces derniers donnant leur accord à ladite candidature.
Je me réjouis aussi de constater que la mise en place du parrainage tant décrié par certains partis de l’opposition est présentement à l’origine d’un débat populaire vivant et fécond. C’est la preuve que le Peuple s’en approprie lui-même, par ce truchement, c’est lui (le Peuple) et lui seul qui est le dépositaire de l’expression de la démocratie participative.
Désormais avec le parrainage citoyen, l’évidence de l’ordre des priorités retrouve tout son sens et toute sa consistance. Car, il ne s’agit plus de l’ambition des hommes politiques à occuper des titres ou des privilèges mais de celle des sénégalais que doit décliner le programme de chaque candidat, leur projet de société, voire leur capacité à conduire la destinée de plus de 15 millions de sénégalais à bon port existentiel.
En choisissant le parrainage citoyen, au lieu et place du parrainage d’élus, en pratique dans certains pays comme la France, l’Etat du Sénégal a choisi de renforcer la volonté populaire dans la lutte contre les candidatures farfelues et fantaisistes.
Alors, j’en appelle à mes compatriotes sénégalaises et sénégalais à saisir cette belle opportunité historique. Pour la première fois dans l’histoire de notre jeune et belle démocratie, il revient au minimum à 52 000 électeurs répartis dans au moins la moitié des quatorze régions de notre pays, d’adouber distinctement chaque candidature à l’élection présidentielle par le prisme de leur signature (dans une optique de non cumul).
Ma conviction profonde est que le parrainage développe notre conscience citoyenne et favorise notre implication aux affaires de la Cité (Aristote). Et celle-ci commence à l’échelon associatif, local, municipal, entre autres. Quant on ne peut pas gagner des élections municipales, on ne doit pas, en principe, être candidat à des élections présidentielles. Le poste de Président de la République, la plus haute magistrature suprême étant éminemment important pour être reléguée à la légèreté de la tempérance humaine.
Alors, cher-e-s compatriotes, au-delà de cette dimension morale et statutaire de la personne du candidat précitée, force est de constater que le filtrage par le truchement du parrainage, est un gage de rationalisation et de lisibilité du Jeu électoral démocratique ; et surtout d’économie du cout budgétaire très souvent faramineux.
A l’image du Président Macky SALL, la volonté d’être président de la République doit être l’aboutissement d’un parcours jalonnés de succès et de réussites dans les différentes responsabilités au service de nos compatriotes. Elle doit venir de l’appel du peuple ou d’une partie représentative du peuple. Elle doit être motivée par la volonté profonde de faire mieux que ceux qui ont dirigé le Sénégal.
Le parrainage citoyen, indistinctement appliqué à tous les candidats à l’élection présidentielle, est pour l’heure, une des grandes innovations majeures de la démocratie sénégalaise. Alors, ne boudons pas notre plaisir, ces innovations sont la résultante du génie de notre candidat le Président Macky SALL. Sa compétence dans la gestion des affaires de la Cité n’est plus à démontrer.
Ousmane BOB
Coordinateur adjoint, chargé de la vie politique
Alliance Pour la République – DSE France