La facilité de mettre des citoyens en prison dans ce pays n’émeut personne. Les tenants du régime incarnent le pouvoir dans toute sa laideur. Il suffit de ne pas caresser par exemple « le chien du député » aboyant et galeux pour subir la caravane foudroyante de la justice. Parce que dans ce pays, sous « Macky Sall le méchant » même le chien du député est député aussi.
Ainsi, Il y’a une catégorie de sénégalais qui se tartine le chocolat dans le pain, « les intouchables », et une autre catégorie qui mord la poussière « les bagnards ». Tout agissement allant dans le sens de dénoncer certaines pratiques hideuses du régime de Macky Sall, est perçu par la première catégorie comme diabolique et démoniaque, nous plongeant dans « l’ivoirité » du régime de Gbagbo avec son fameux slogan « soit vous êtes avec moi, soit vous êtes contre moi ». Pourtant « les énormités commises en matière de bonne gouvernance sont sous le coude d’un président de la République qui n’est rien d’autre qu’un chef de clan ».
Pour avoir une idée sur la furie destructrice de cette justice inféodée à un Exécutif revanchard et vindicatif, au lendemain de l’emprisonnement de Karim Meissa Wade, toute la colonne vertébrale de la formation politique du Pape du Sopi était embastillée pour rébellion et agissement subversifs, Oumar Sarr, actuel ministre, Toussaint Manga, Pape Samba Mboup, Massaly, Samuel Sarr, El Hadji Amadou Sall etc … , pour ne citer que ses anciens compagnons de Wade père. La cruauté à faire souffrir d’honnêtes sénégalais est la marque de fabrique de ce régime.
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