Demain, les Sénégalais seront aux urnes pour départager les 5 candidats à la Présidence de la République. Une élection à laquelle la président sortant Macky Sall joue son vatout. Parce qu’il n’a pas en face de lui des enfants de cœurs.
Donné pour mort il y a quelques mois, Idrissa Seck a connu une résurrection spectaculaire. Comme Ousmane Sonko, Idrissa Seck doit sa montée fulgurante dans les intentions de vote à Macky Sall, qui doit regretter d’avoir institué le parrainage.
En effet, c’est grâce ou à cause du parrainage qui a entrainé le rejet de plus d’une vingtaine de candidats qui se sont presque tous rangés derrière l’ancien Premier ministre, qui fait de ce dernier le principal challenger de M. Sall.
Le candidat de la coalition Benno Book Yaakar le sait. S’il veut continuer de présider les destinés du Sénégal, il n’a pas le choix. Il faut franchir la barre des 50% au premier tour. En dessous de ce score, c’est la fin de son règne. Et ce sera une humiliation pour lui et ses souteneurs.
Une issue que le natif de Fatick ne peut t’envisager, lui qui croit ne faire qu’une bouchée de ses concurrents. Ce qu’il est capable de faire, car Macky a toujours déjouer les pronostics. Mais cette fois-ci, la tâche semble titanesque.
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