Candidat à la prochaine présidentielle, Madické Niang, ancien ministre des affaires Etrangères de Wade est un candidat à part. Il donne l’impression qu’il n’est pas en lice pour gagner. Il semble qu’il soit là pour amuser la galerie. L’homme ne montre aucune envie.
C’est comme s’il venait de la planète mars et qu’il est tombé dans cette campagne électorale en ne sachant quoi faire. Déjà connu pour ne pas être un bon orateur, il s’est aussi distingué par un discours inaudible et creux de propositions aux électeurs, passant son temps à parler de futilité, comme quand il a utilisé son temps d’antenne sur la chaine publique pour tresser des lauriers à son directeur de campagne, Habib Sy. Comme s’il ne s’adresser qu’à ce dernier et non aux Sénégalais.
Taxé de candidat du Palais par ses adversaires du Parti démocratique sénégalais (PDS), il se présente comme un candidat alternatif à Karim Wade, exclu de la course à cause de sa condamnation par le Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Son entêtement à se présenter à briquer le suffrage des Sénégalais lui vaudra la perte de la présidence du Groupe parlementaire les Libéraux et démocrates du PDS. Et le PDS avait bien raison de refuser de lui parrainer. Parce que l’homme semble ne pas mesurer le combat dans lequel il est engagé.
Car Madické Niang passe son temps à faire le guignol. Or, la charge présidentielle est le plus prestigieux honneur qu’un peuple puisse faire à un de ses fils.
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