Hier, aux côtés de son mari lors de a prestation de serment, beaucoup de femmes sénégalaises auraient aimé occupée la place de Marième Faye Sall. Sauf que Marième Faye Sall est plus qu’une femme d'un président de la République. N’en déplaise à ses détracteurs, elle est aussi détentrice d’une partie des pouvoirs que le peuple à convier à son mari.
Elle a son style et cela plaît et déplaît. Elle est très loin de la pondération d’Élisabeth Diouf et encore plus de l'occidentalité de Viviane Wade. Elle est à mis chemin entre les deux, mais une influence incommensurable sur son mari. Comme du reste, toutes les femmes auprès de leur mari. Mais elle, elle n’est aidée par les collaborateurs du chef de l’Etat qui ne gênent pas à dire que c’est grâce à elle qu’ils ont été nommés.
A vrai dire, Mesdames Diouf et Wade n’étaient pas trop sénégalais au goût de certains concitoyens. Mais avec Marième Faye, ils ont eu leur dose. Elle est le symbole des extrêmes sénégalais. C’est-à-dire, capable d’avoir une posture étatique 10H, et à la minute suivante, se mettre à danser du mbarasss endiablée.
Elle est peut être, une première dame un peu trop sénégalaise. Mais elle n'est que cette femme sénégalaise que nous voyons tous les jours dans nos maisons. A part qu’elle, elle incarne le rêve de nos femmes, nos tantes, nos sœurs etc...
Autrement dit, des femmes qui aspirent avoir un mari riche et célèbre, acceptant sans rechigner les désirs et délires. Et Marième Faye Sall en est une. Soutenant son mari pour l'aider à réussir sa mission gigantesque, elle est d'abord une femme moulée dans la sociologie sénégalaise du mariage.
Usant de cette sociologie, sa vie maritale impacte aujourd’hui dans la vie politique, provoquant des critiques acerbes à son égard. Mais à y voir de près, cela n’aurait pas dû choquer plus d’un. Parce que nous sommes dans un pays où la quasi-totalité des ménages sont exposés à des cancaneries et des influences incontrôlables et destructrices provenant du cercle familial ou ailleurs.
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