Le meurtre par les forces de l’ordre de l’étudiant en Licence 2 de lettre modernes, Mouhamadou Fallou SENE, doit impérativement entrainer les départs du recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, des ministres de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane.
La présence injustifiée des forces de l’ordre au Campus social de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis qui s’est soldée par la mort de Mouhamadou Fallou SENE, étudiant en Licence 2 de Lettres Modernes, né le 14 mai 1993 à Patar, est une honte pour nos forces de l’ordre. Supposés être professionnels, ces policiers et gendarmes se comportent souvent comme des brigands avec une arrogance frisant l’insolence et l’impolitesse.
Ce meurtre est aussi de la responsabilité du recteur Baydallaye Kane qui « a fait (…) une réquisition (…) pour sécuriser les restaurants universitaires à compter14 mai 2018 après le renouvellement par la Coordination des Etudiants de Saint-Louis (CESL) d’un mot d’ordre de 48h de restauration gratuite (« Journées Sans Tickets ») pour protester contre le retard du paiement des bourses. », selon le communiqué de l’université de Saint-Louis. Le seul choix qui s’offre à lui à présent est la démission. A défaut, il doit être démis de ses fonctions. La même chose s’applique aussi aux ministres l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane.
Marie DIOP RESEAUNEWS