« La vie est dure au Sénégal », un constat qui ne souffre d’aucun doute, une vérité d’évidence pour « goorgoolou », une dureté aggravée par une inflation des coûts des denrées de première nécessité. Et que dire de la vision réductrice d’un président qui n’est que dans des calculs politico-politiques, très distant des préoccupations sociales du peuple.
Le débat sur l’orientation socio-économique est circonscrit autour d’une « histoire de fesse » depuis mars 2021, alimenté par une classe politique hystérique et qui cristallise l’opinion publique sur des thèmes salaces qui abrègent en rien les difficultés sociales persistantes des sénégalais.
Cette même classe politique dans son entièreté rame à contre-courant aussi des aspirations d’un peuple désenchanté et agonisant. Elle exploite le menu de la misère de la majorité de sénégalais appauvrie par une gestion nombriliste et patrimonialiste d’un régime qui n’a que faire de l’amélioration des conditions de vie des sénégalais.
Et toutes les occasions sont bonnes pour exploiter davantage la misère d’un peuple. Et à la veille de la fête de la Tabaski, les misérables politiques s’invitent dans le quotidien du Goorgoorlou. Assister ce dernier est plus qu’un calcul politique qu’un devoir fraternel ou républicain, car la normalité républicaine exige de nos politiques de créer des activités génératrices de revenues aux jeunes et non de les assister avec l’argent du contribuable, dévié à d’autres fins. Les misérables politiques sont en train de bêler comme les troupeaux d’ovin dans les médias à cause d’une solidarité répugnante « guisstaal ».
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