Alliant charme, fougue et jeunesse, l’ancien fonctionnaire des Impôts et domaines a fait une entrée fracassante dans la scène politique sénégalaise. Tout comme Idrissa Seck, Ousmane Sonko doit son ascension politique à la maladresse de Macky Sall.
Viré sans ménagement de la fonction publique pour « manquement à l’obligation de réserve », le leader du PASTEF a surfé sur la vague de sympathie de ses ennuis avec le pouvoir pour sz faire un nom au Sénégal. Connu pour être un « déballeur », il irrite les tenants du pouvoir.
Très clivant, il est aux yeux de beaucoup d’acteurs politiques infréquentable. Même les jeunes de sa génération s’en méfient. Son discours à l’emporte-pièce fait peur. Il dit tout ce qui lui traverse l’esprit. Il est sans filtre. Un franc-parler qui ne fait pas bon ménage avec la culture sénégalaise.
Or, en politique et même dans la vie courante, on ne dit pas tout ce qui vient par la tête. C’est côté imprévisible qui fait le charme, mais aussi la dangerosité de Sonko. Sa dernière sortie sur la Mauritanie fait craindre un déclenchement d’un conflit entre les deux pays s’il est élu Président de la République.
Se comportant en Trump des tropiques, Ousmane Sonko se particularise aussi des autres candidats par la virulence de ses soutiens. Très actifs sur les réseaux sociaux, ils ont l’insulte facile et se distinguent par une insolence déconcertante.
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