La Dse-Apr-France devrait se réinventer au lendemain des fessées électorales historiques et humiliantes. Mais les différents coordinateurs politiques successifs ont raté le temps de l'introspection salvatrice. Se muter en un cadre politique policé et civilisé était un impératif au lendemain des élections législatives avant de se prévaloir d'être encore un appareil politique visant à conquérir ou reconquérir le cœur des sénégalais de la diaspora.
Hélas il n'en est rien, sans aucune surprise, car les responsables politiques imposés par le président Sall ont toujours eu de la peine pour asseoir une légitimité politique, imposant l'application de la feuille de route ou de la déroute face à des militants peu "alimentaires", libres de se rebeller contre la gestion calamiteuse et clanique du parti. Ils n'ont jamais été responsables de rien. Le népotisme et le despotisme y sont dénoncés systématiquement et que dire du manque de transparence des mallettes d'argent, allouées au fonctionnement du parti en France.
Mais la fin de règne d'un régime politique expose ses tares. La Dse-Apr-France est en mode "saabaar guou tass", l'actuel bureau politique, suspendu aux calculs politiques des hommes du président dans la diaspora, tente de réinventer une nouvelle mafia-politique autour de l'actuel premier-ministre Amadou Ba, candidat imposé du parti afin de reproduire aisément le désastre politique encore. Reconquérir politiquement la diaspora sénégalaise en France, sera une mission impossible avec l'actuel bureau politique de la Dse-Apr-France, car il symbolise le dégoût politique à cause du désordre organisé par la mafia politique.
Amadou Ba doit se méfier de cette bande de perdants, qui excelle méchamment dans la conspiration politique.