« C’est un fait : le coup de force électoral fait partie de l’ADN de Macky Sall »
Ceux qui croient à l’organisation d’élections libres, transparentes, sincères et démocratiques sous le magistère de Macky SALL en seront pour leurs frais. Depuis son accession au pouvoir en 2012, Macky SALL a mis en place une stratégie inédite de fraudes (directes et indirectes), lui permettant, d’organiser des scrutins faussés, de fabriquer ses résultats et de publier ses « taux fantaisistes de victoire, des taux auxquels personne ne croit, y compris ses propres partisans ».
La liste impressionnante de pratiques frauduleuses mises en place par Macky Sall, entre 2014 et 2019 pour contourner la volonté populaire, donne le tournis :
Les Locales de 2014 et l’inversion spectaculaire des résultats à Saint LOUIS
Lors des élections locales de 2014, la fraude la plus flagrante et la plus spectaculaire est l’inversion des résultats à Saint louis (placée en état de siège), pour permettre à Mansour FAYE, beau-frère de Macky Sall de proclamer une victoire usurpée, alors que les résultats donnaient une victoire nette et limpide à Ahmet Fall BRAYA.
La création de 1213 bureaux fictifs lors du référendum de 2016
Création de 1213 bureaux fictifs confirmée par les écarts considérables relevés entre les chiffres donnés par le Ministre de l’Intérieur (12 381 bureaux de vote) et les chiffres officiels du Président de la Commission Nationale de Recensement des Votes (13 594 bureaux de vote),
Annulation des résultats de plus de 50 bureaux de vote à Touba.
Le chaos électoral de 2017 (sabotage organisé des législatives)
Rétention de centaines de milliers de cartes d’électeurs de citoyens sénégalais,
Eviction de la CENA, écartée des phases essentielles du processus électoral (édition des bulletins),
Sabotage du vote à Touba : refus d’acheminer dans les délais, le matériel de vote de l’une des villes les plus peuplées du pays, privant des centaines de milliers de citoyens du droit de vote, et occasionnant une révolte sans précédent (plus de 96 bureaux de votes ont été vandalisés),
Modification des lieux de vote pour des dizaines de milliers d’inscrits, qui, le jour du scrutin, ont été désorientés, et empêchés, de fait, d’accomplir leur devoir civique,
Transferts illégaux de dizaines de milliers d’électeurs vers de nouveaux bureaux de vote,
Profusion des ordres de mission déversés massivement (par milliers) à Dakar, pour inverser nuitamment, à 2 heures du matin, le résultat du vote dans la capitale,
Publication de résultats frauduleux avec la complicité d’un responsable d’un site internet proche du régime, qui a publié à 2 heures du matin, un article selon lequel Dakar était tombé dans l’escarcelle d’Amadou BA, ministre, tête de liste de la coalition au pouvoir,
Edition en nombre insuffisant des bulletins de l’opposition, dans de nombreuses localités (ce qui fait que du point de vue arithmétique, le nombre de bulletins des partis d’opposition est systématiquement inférieur à celui du camp du pouvoir).
Le taux fantaisiste de 58% préfabriqué lors des présidentielles de 2019
Loi scélérate N°14-2018 instituant le parrainage intégral et instrumentalisation de la justice pour éliminer des candidats,
Organisation de campagnes clandestines de confection des dizaines de milliers de cartes d’électeurs (dans des maisons, des écoles ou des locaux privés) pour des militants de l’APR, dans de nombreuses localités,
Rétention de centaines de milliers de cartes d’électeurs,
Gonflement des listes électorales dans les fiefs du NEDOUKO BANDOUM, dont le nombre de naissance atteint des niveaux records et où le nombre de personnes inscrites en âge de voter, dépasse l’entendement et double quasiment d’une élection à une autre,
Ouverture tardive des bureaux de vote dans les zones où l’opposition est susceptible de gagner,
Achat massif des consciences, avec une corruption inégalée (des milliards de FCFA ont été déversés, pour acheter le vote de certains électeurs),
Le 24 février 2019, en pleine matinée, au moment où les sénégalais se ruaient massivement dans les centres de vote pour accomplir leur devoir civique, la Direction Générale des Elections du Ministère de l'Intérieur, adressait 2 notes estampillées "TRES URGENT" aux gouverneurs, aux préfets, et aux sous-préfets dont l’une autorisait le vote des électeurs, même en cas de non-conformité entre carte d’électeur et liste d’émargement. Tous les présidents de bureaux de vote disposent d’un bréviaire avec la liste limitative des électeurs pouvant voter dans un bureau lorsque que leur nom ne figure pas sur la liste d’émargement « il s’agit des membres du bureau de vote inscrits sur une liste électorale, des délégués de la Cour d'Appel, des journalistes et chauffeurs de l'Administration en mission, des militaires et paramilitaires en opérations (ils doivent être munis d’un ordre de mission spécial), des autorités administratives affectées, des contrôleurs et superviseurs de la CENA».
L’élection présidentielle de 2019 est un simulacre d’élection digne d’une république bananière.
Locales du 23 janvier 2022 : les préfets au service du plan machiavélique de Macky
Le rejet massif de nombreuses listes de l’opposition par des préfets et sous-préfets zélés, pour des motifs fallacieux, et la corruption de certains mandataires, s’inscrit dans le cadre d’un putsch pré-électoral. Tous les ingrédients d’un nouvel hold-up électoral le 23 janvier 2022, sont réunis.
Tout le monde le sait, depuis 2012, aucune élection ne s’est déroulée de manière libre, transparente, sincère et démocratique au Sénégal. Tous les scrutins de 2014 à 2019 ont été totalement faussés du fait de fraudes massives, et industrielles. Lorsque les partisans du régime entonnent le refrain « depuis 2012, nous avons remporté, toutes les élections, cela prête à sourire car ils oublient de mentionner la seule formule qui sied « depuis 2012, BENNO BOK YAKAAR a volé toutes les élections ».
La seule élection remportée par Macky SALL est l’élection présidentielle de 2012 organisée par Abdoulaye WADE. Pour le reste, aucune crédibilité ne peut être donnée à ses déclarations de victoire.
Pour empêcher que la volonté du peuple soit détournée lors du scrutin du 23 janvier 2022 (comme les précédents), les citoyens sénégalais doivent se mobiliser, investir massivement la rue et faire face de manière résolue au régime moribond de Macky SALL.
L’heure n’est plus aux tergiversations : il faut une détermination totale pour arrêter Macky SALL.
Seybani SOUGOU – sougouparis@yahoo.fr