Il paraît on se plait à dire aux autres africains ou occidentaux, que nous les Sénégalais, nous avons une démocratie civilisée, nous avons une stabilité depuis notre indépendance , nous sommes les plus intelligents, notre français est le meilleur, nous sommes intelligents, beaux et belles, bref nous sommes idéalement humains etc... . Mais on se tait sur les questions liées au développement de notre pays.
Il peut être vrai que nous ne les sommes, mais un droit d'inventaire du Sénégalais est plus que jamais nécessaire. Tout marche mais rien ne bouge
À entendre parler bien nos autorités, on a un pincement de coeur car, ils ont un rapport complexe avec la vérité et la réalité. Dans notre pays tout marche nous dit-on, dans les rédactions de la presse les journalistes recoivent à travers des communiqués ministériels que des prouesses en matière de bonne gouvernance assorties avec des mesures ou lignes politiques tellement salvatrices.
Mais il suffit d'avoir soif pour comprendre que dans ce pays tout marche mais rien ne bouge. Une supercherie à la sénégalaise qui fonctionne à tous les coups. Macky Sall prestidigitateur hors-pair pour la sauvegarde de son pouvoir nous a vendu une croissance à 7% , pendant que la capitale sénégalaise est défigurée par la quête de la dépense quotidienne du "Goorgolou Sénégalais". Son ancien premier - ministre se permettait même de dire que "la croissance ça se mange". Pendant que nos autoroutes sont assaillies par des vendeurs qui mettent leur vie et la vie des automobilistes en danger, des trottoirs réquisitionnés par les vendeurs à la sauvette, les vaches errent dans la capitale. Pendant ce temps aussi on tresse des lauriers au ministre du cadre de vie et de l'habitat pour avoir si retroussé les manches.
En 2000 Senghor pensait que Dakar sera comme Paris, un pari raté, la capitale demeure ce qu'elle est grâce aux bâtisses coloniales malgré les efforts de Wade de vouloir transformer le cadre urbain. Ville lumière, Dakar ne l'est point aussi, la problématique à l'accès à l'électricité demeure un véritable goulot d'étranglement à l'émergence.
L'ancien directeur de la Senelec Makhtar Cissé n'a fait que rejouer le théâtre de "Daaraay Kocc" : "un DG peut en cher un autre", Sauf que le metteur en scène n'est que le président Sall pour des raisons politiquement électoralistes.
Aujourd’hui les pauvres Sénégalais payent amèrement les supercherie des gouvernants qui n'ont que faire de ses gouvernés.
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