Hier, à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint, lors des manifestations durement réprimées comme l’attestent de nombreuses vidéos, l’étudiant Mohamed Fallou Séne a été tué causant ainsi un embrasement de certains campus universitaires dont l’UCAD.
Dix-huit ans après la mort de l’étudiant Balla Gaye victime aussi de la répression policière au sein du campus universitaire, les lignes n’ont pas bougé. Les gouvernements se succèdent et les politiques universitaires semblent quasiment se ressembler.Toujours les mêmes revendications, toujours le recours à la répression policière comme solutions aux doléances des potaches.
Pas une seule année, sans remous dans les universités sénégalaises. Hier le jeune étudiant Mohamed Fallou Séne y a laissé sa vie en réclamant à l’instar de ses camardes le paiement de leur bourse.
Radioscopie d’une tragédie universitaire
En 2001, l’étudiant à la faculté de droit Balla Gaye est victime de la répression policière. Il perdit l’âme pendant que les étudiants de l’Ucad protestèrent contre la lenteur du paiement de leur bourse. L’enquête désigna Thiendéla Fall comme coupable,puis blanchi par la justice.
Le Gouvernement d’alors prit des mesures telles la généralisation des aides pécuniaires destinées aux étudiants. Néanmoins les problèmes liés à la capacité d’accueil des nouveaux bacheliers se posèrent avec acuité impactant le campus social et le campus pédagogique.
En 2014, dans les mêmes contextes précédents ,l’étudiant Bassirou Faye tomba aussi sous les balles policières. Cette fois-ci une enquête fut aussi ouverte, le policier Sidy Mohamed Boughaleb est désigné coupable ,condamné à 20 ans de travaux forcés et 50 millions de FCFA à versé à la famille de Bassirou Faye.
Balla Gaye en 2001, Bassirou Faye en 2014, hier Fallou Séne, des étudiants , victimes de la répression policière.
Malgré la demande « insistante » des sénégalais que justice soit faite.
Aucune responsabilité hiérarchique n’a jamais été établie.
KMNGN