L'attitude de Iran Ndao n'est pas singulière dans l'échiquier religieux. Les bandes FM, dès l'aube, sont prises d'assaut par certains Ouztaz qui débitent des messages haineux et falsifient l'universalité du discours islamique. Nous semblons découvrir ces attaques quotidiennes contre notre République couchée. Je ne suis pas fan de Dr Ahmad Khalifa Niass. Mais force est de constater qu'il a raison de qualifier certains d'entre eux de brancardiers alors qu'ils se considèrent comme des médecins. Du griotisme religieux. Si Iran avait fait ses vraies classes dans les vrais daaras du Saloum, il ne débiterait pas ces idioties. Ce qui est surprenant c'est la posture de l'imam Ratib imposé par Macky. Et payé sur nos deniers. C'est un test grandeur nature pour Macky pour évaluer la matérialité de son décret.
En réalité, tout comme les autres Iran et Samb se révèlent être des imposteurs. Rien que de la mise en scène de soi rek. Chacun se prend pour le centre du monde. La nature a horreur du vide. Voilà pourquoi des moins que rien profitent de l'incrédulité des croyants pour défier l'État dans sa fonction régalienne de protection de nos concitoyens. Il sera intéressant de voir d'ailleurs la posture générale des Sénégalais face à la position d'autres cercles alignés sur le même modèle de refus que Iran et Samb.
Gérer le Sénégal c'est comme herding cats. Ces entités qui sont intrinsèquement incontrôlables (et aussi égoïstes) que des chats. Ils prospèrent dans la cacaphonie et l'absence de leadership ferme et net. C'est toute la différence. On est obligé de passer par des formes de décision /prescription sélectives. Alors que les no man's land se multiplient et coalisent. Parce que le pouvoir par laxisme et calcul politique a donné la voix à des individus et groupes qui sont en perpétuelle defiance/chantage. Rien de nouveau. Certains ont perdu leur humilité à force de côtoyer les salons dorés du régime et de recevoir leurs parts du butin. Le reste la bande FM s'en charge avec des Ouztaz qui racontent des histoires à longueur de journée. Finalement la pluralité des "voix autorisées" crée le désordre. Comme un troupeau de chats. Chacun se pavane. Le gros défi que nous avons c'est de canaliser ce concert de casseroles et de donner /exécuter un mot d'ordre collectif et approprié dans le contexte du Sénégal.
Ndukur Kacc Essiluwa Ndao