Dans un échange sur le réseau social Facebook initié par une certaine Mame Fatou Sy qui a créer le hastag #SUNU2019, une internaute du nom de Yaye Fal Aux-des Tic interpelle Thierno Bocoum en ces termes : "Vous avez, M. Bocoum, un programme défendable et assez séduisant. En 2012, M. Sall avait également un programme défendable et proposait des changements, mais nous savons tous où nous en sommes avec lui. Maintenant, pourquoi selon vous, on devrait avoir confiance au candidat Thierno Bocoum? Pourquoi devons nous le parrainer?Voter pour lui?"
Voici la réponse intenso de Thierno Bocoum.
" Oui excellente question Yay Faal.
D’abord je commencerais par dire et par principe que je suis convaincu de ma conviction. Certes, cela n’engage que moi mais cela me rassure. Et c’est important.
Ma conviction est que je ne suis pas un tricheur, je ne suis pas un joueur. Et cela me donne la force d’aller vers les gens et de les convaincre de la nécessité de nous faire confiance car nous n’allons jamais les trahir. Jamais !
Ensuite je dirais que je ne peux qu’offrir mon parcours pour espérer avoir une présomption favorable de la part de mes compatriotes.
J’ai été le premier et le seul président de la commission comptabilité et contrôle de l’assemblée nationale qui a eu à demander des comptes et ceci de toute l’histoire du Sénégal.
J’ai été le plus jeune et le plus exigent. J’ai été mis dehors pour cela.
Et pourtant au moment où je menais un bras de fer avec le système et les hommes qui l’alimentent, je bénéficiais d’un traitement comparable à celui d’un ministre avec 2 voitures (4/4 et berline), 1000 litres d’essences/ mois, bureau, Telephone, secretaire, fonds de commission et salaire supérieur à celui d’un député simple.
J’ai sacrifié tout cela au nom des principes.
Je suis convaincu de mes convictions et j’ai eu à le prouver.
Ma conviction était qu’il était inacceptable que l’utilisation de 16 milliards de nos francs ne soient pas contrôlés.
J’ai été exclu dès le prochain renouvellement du bureau. Et depuis ce jour plus rien.
Quand j’ai quitté mon parti beaucoup de gens pensaient que j’allais rejoindre le pouvoir comme c’est souvent le cas. Oui j’en avais la possibilité mais j’ai préféré mes convictions.
Je suis resté droit dans mes bottes.
Mon parcours est assez éloquent pour révéler que je ne suis pas un homme qui se bat pour des privilèges et des strapontins. Je ne suis pas un homme de compromission ou d’ententes secrètes.
Il s’y ajoute que j’ai fait plusieurs fois la prison au nom des principes et mon combat politique.
J’ai le courage de mes idées et je suis foncièrement patriote.
J’aime mon pays et je suis donc capable de sauvegarder ses intérêts en toutes circonstances et en tout lieu."
RESEAUNEWS