Dans une rencontre avec ses militants en France, Idrissa Seck s’est lancé dans une confession à cœur ouvert. Sur sa vie, le président du Rewmi estime qu’elle est guidée trois et ce, jusqu’au bout. Et ces trois valeurs sont la Vérité, la liberté et la responsabilité.
Revenant aux heures tenues de sa relation avec Wade, il dira qu’il lui a fait savoir qu'il n'avait aucun moyen d'influer sur son destin. Les propos qu’il aurait réitérés au commissaire de police qui l’interrogeait à la DIC (Division des investigations criminelles) et que celui-ci aurait sauté jusqu'au plafond.
Très à l’aise dans cette rencontre avec ses soutiens, il relate son face à face avec Macky Sall quand celui-ci était venu le voir pour solliciter son soutien au 2nd tour de l’élection présidentielle de 2012. « Quand Macky Sall est venu me voir pour le soutien, je lui ai dit, les yeux dans les yeux, je ne te soutiens pas. C'est ma parole que j'honore. J'ai dit que je vais soutenir le candidat de l'opposition élu en tête. Il se trouve que c'est toi. Donc, je vais le faire. Mais je ne vais ni être ton ministre, ni ton premier ministre. Ni rien du tout », révèle-t-il.
Et d’expliquer ce refus par le fait que « pour le reste de ma vie, aucune mission politique ne dérivera du décret de quelqu'un. C'est seul le suffrage des Sénégalais qui me mettra en mission. Que soit conseiller municipal, conseiller départemental, député ou président de la République. Peu importe. Et je ne cours derrière rien. Je me mets seulement à disposition de mon pays pour faire simplement ce que je crois savoir faire. Mais quelque station que j'occupe, je veux être le meilleur. Je suis maire, je veux être le meilleur maire. Je suis premier ministre, je veux être le meilleur premier ministre. Je suis président de la République, je veux être meilleur président de la République. C'est tout. » C’est du Idrissa Seck !
KMNGN