Ce 25 mai 2018, l’UGB de St Louis a connu de malheureux événements avec la mort de l’étudiant Fallou Sène. Cette perte en vie humaine est la conséquence d’affrontements entre Gendarmes et Étudiants qui voulaient s’alimenter au niveau du restaurant universitaire sans payer car n’ayant pas perçu leurs bourses.
Nous présentons nos condoléances émues à la famille éplorée et prions pour le repos de son âme. Cependant l’exploitation qui est faite de la douleur d’une famille ainsi que les débordements constatés le jour et au lendemain de cette tragédie sont inadmissibles et abjectes. L’opposition comme des vautours a sauté sur l’occasion pour faire feu de tout bois alors que dans une situation pareille, il faut savoir raison garder. On ne peut ne pas dire que les autorités du pays n’ont pas promptement réagi d’abord à travers un communiqué avant que le Procureur de la république ne soit saisi. Une enquête est ouverte pour que toute la lumière soit faite et nous demeurons convaincus qu’en cas de faute grave avérée, les responsables seront sanctionnés. Vouloir faire de la mort de Fallou Séne une affaire politico-politicienne relève d’une indécence notoire. N’oublions pas que la généralisation des bourses était une mesure populiste qui ne prenait pas en compte nos moyens budgétaires et était au détriment des infrastructures et d’un enseignement supérieur de qualité et répondant aux besoins de notre pays. Face à cet héritage du régime de Wade, le Président de la république. SEM Macky Sall, s’est résolument engagé à apporter les correctifs et à tout faire pour mettre les étudiants sénégalais dans les conditions idoines aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
De 2012 à maintenant 300 milliards de francs cfa ont été investis et 97% des 11 mesures du Conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur et la Recherche ont été exécutés. Cela démontre d’une volonté manifeste de conduire les changements adéquats pour un enseignement supérieur et une recherche de qualité en vue de relever les défis qui nous interpellent sur le chemin du développement véritable qu’est l’Émergence.
Malheureusement une opposition en manque d’argumentaires face aux réalisations faites en un si court temps, tente d’exploiter honteusement le deuil d’une famille en oubliant que Fallou Séne parti, c’est un enfant qui pleure un père, une épouse qui pleure un mari, un père qui pleure un enfant, une mère qui pleure un fils, des frères et sœurs qui pleurent un frère à tout jamais. Il y a un minimum de décence attendue de la part de Femmes et d’Hommes qui aspirent à de hautes responsabilités étatiques.
C’est pour nous l’occasion de rappeler que le Président de la république avait donné des instructions très fermes pour que les bourses soient payées au plus tard le 5 du mois car conscient de l’importance de ce pécule pour les étudiantes et étudiants. L’envoi d’une mission de l’IGE pour auditeur les structures impliquées dans le paiement des bourses entre en droite ligne de la haute idée qu’il se fait de sa responsabilité de première Institution de notre pays.
Parler de « comportement irresponsable et cynique des autorités gouvernementales et universitaires », verser des larmes de crocodile et s’agiter pour que les choses s’enveniment est le fruit d’une cécité politique inouïe.
Le Président de la république, comme à son habitude, laisse les billevesées et les fariboles à l’opposition et se consacre exclusivement à la gestion des affaires du pays sans tambours ni trompettes. Pour le reste, 2019 n’est plus loin et les Sénégalais sauront distinguer la bonne graine de l’ivraie.
Ben Yahya SY
Convergence des Cadres Républicains
CCR /FRANCE