L'INSÉCURITÉ AU SENEGAL QUELLES PISTES POUR LA JUGULER .

Le mouvement ACTION POUR LA REFONDATION DE LA RÉPUBLIQUE ET DE LA CITOYENNETÉ / BEUG SA RËEW, déplore l'insécurité qui règne en maître au Sénégal, causant des crimes et des agressions qui terrifient les populations. S'il est de notoriété publique que les citoyens que nous sommes ont la propension à mettre l'état sur le banc des accusés pour un oui ou pour un non. la sécurité ne saurait être logée à la même enseigne, s'il y a un seul domaine qui devrait être du ressort du régime, ce serait un secret de polichinelle que de citer la sécurité des biens et des personnes. Sans la sécurité, point de développement économique, sociale et environnementale.

C'est un facteur de stabilité et une impérieuse nécessité pour la réalisation de l'émergence de notre pays. En effet ,la sécurité est une mission régalienne de l'état, qui doit la protection à ses citoyens et aux ressortissants étrangers vivant sur notre territoire.

Hélas, on constate que les forces de défense et de sécurité ne sont visibles, et ne servent que lorsque les opposants décident d'exercer un droit constitutionnel,qui est celui de manifester. Afin ,de remédier à l'insécurité anxiogène, ARRC/ BEUG SA RËEW , propose la mise en place immédiate de patrouilles mixtes de l'armée, de la gendarmerie et de la police. L'armée doit évoluer dans ses missions, et à une obligation de participer aux opérations de sécurisation dans les quartiers, communes, départements et dans les régions. L'armée doit servir de force de dissuasion afin de semer le doute et la terreur dans la tête des criminels.Certains pays en se dotant de l'arme nucléaire ont su préserver leur tranquillité. Notre armée doit être ce que l'arme nucléaire a su garantir aux états qui en sont détenteurs. Par ailleurs , il y a des pays qui ont compris la nécessité de s'appuyer sur leur armée pour résoudre des problématiques de sécurité intérieure. C'est le cas de la France , qui depuis plus de deux ans à mis en place une opération "sentinelle" exécutée par son armée.

Cela consiste à déployer les soldats pour protéger des sites sensibles, mais également ni plus ni moins , que d'assurer la sécurité des biens et des personnes. À son début, cette mesure était décriée , car tout changement est difficile à ancrer dans les mentalités, mais in fine , la présence des soldats est devenue une chose "normale " , et ce qui etait prévu le temps de rassurer les populations, est érigée en règle pour dissuader d'éventuelles attaques. La peine de mort ne saurait être la réponse appropriée à cette vague de crimes. Elle ne garantit pas le non -passage à l'acte , comme du reste les patrouilles de l'armée... Néanmoins, la peine de mort instaurée dans le passé pour punir les fautifs et rendre justice , s'est aussi révélée avec son lot d'injustices. On se rappelle de cas de personnes jugées à la va-vite pour satisfaire une opinion réclamant la sentence capitale , ce qui a entraîné des erreurs qui ont condamné à tord certains innocents . le temps de la justice ne doit pas être celle de l'émotion, et il est possible de mettre en place un arsenal préventif et répressif capable d'anhiler la criminalité qui sevit dans notre pays s'il existe une réelle volonté politique.

ACTION POUR LA REFONDATION DE LA RÉPUBLIQUE ET DE LA CITOYENNETÉ / BEUG SA RËEW ARRC BEUG SA RËEW