Dans 2 contributions portant sur l’énorme scandale du PRODAC, j’établissais de manière claire, nette et précise la responsabilité pénale de Mame M’Baye Niang, donnant des preuves concrètes (factuelles) matérialisant l’implication directe et personnelle de ce délinquant dans le carnage du PRODAC, suite au marché avec entente directe, conclu avec la société GREEN, d’un montant de 29 milliards et 600 millions et 536 000 F CFA.
Je reviens cette fois, avec des éléments nouveaux prouvant que dès la première année de sa mise en place, le PRODAC a donné lieu à malversations et à des détournements de deniers publics de plus d’un milliard de F CFA, adoubés par le malfrat, Mame Mbaye Niang, Ex- Ministre de la jeunesse et Ministre de tutelle du PRODAC. En réalité, le carnage a débuté bien avant l’immatriculation du marché (entente directe), conclu avec la société GREEN. Le rapport d’audit du Cabinet Alliance, Audit et Conseil - états financiers - exercice clos du 31 décembre 2015) est accablant et ne laisse place à aucun doute possible.
Notre présente contribution sera consacrée au 1er braquage méconnu par le public, avant de revenir sur le second braquage du siècle opéré avec le marché de gré à gré de 29 milliards et 600 millions et 536 000 F CFA, avec des décaissements illégaux hallucinants, des pratiques de surfacturations, et des marchés notifiés en toute illégalité, sous le nez et à la barbe de la Direction Centrale des marchés publics et de l’ARMP, avec la mise en place d’un système de contournement ingénieux, et totalement illégal.
Nous disions que Mame Mbaye Niang est un délinquant. Nous confirmons notre jugement : Mame M’Baye Niang est un malfrat. Mame Mbaye Niang peut se pavaner dans les médias, et accorder des interviews à la pelle. Aucun plan de communication ne pourra le disculper tant les faits sont têtus et d’une extrême gravité. Les preuves de sa culpabilité son définitives. Rappelons que sa culpabilité a déjà été établie officiellement par un rapport fouillé de l’Inspection Générale des Finances.
Grace à un important travail de recherche, nous avons pu mettre la main sur de nombreux documents extrêmement compromettants (notes de service confidentielles de Mame Mbaye Niang demandant de diligenter les décaissements de plusieurs milliards de F CFA, factures, bons de commande, état du personnel, achat de mobiliers, recrutements illégaux, marchés « filés aux amis ») qui enfoncent le malfrat Mbaye PRODAC. Nous savons de manière précise le système « ingénieux » de vols mis en place par Mbaye PRODAC et les 2 délinquants Jean Pierre Senghor et Mamina Daffé pour piller le PRODAC. Nous connaissons la situation des 11 DAC, dont 4 DAC de GREEN (un gigantesque fiasco) les 4 DAC financés par la Banque Islamique de Développement (Dodji, Fafacourou, Boulel, Niombato) pour un montant de 78 millions 860 000 mille euros, et dont les décaissements se font au compte-goutte (et pour cause, le scandale de Green a laissé des traces et réfréné les ardeurs !).
Le PDEAS a donné lieu à une véritable bamboula financière, avec par exemple, l’achat de 2 imprimantes à 3 700 000 F CFA, soit 1 850 000 F CFA, l’unité. Alors que le Doyen des Juges se plaignait récemment de problème d’imprimante, le PRODAC ne s’est pas gêné pour acquérir 2 imprimantes à presque 4 millions de F CFA. Pour imaginer un ordre de grandeur, il suffit de simuler l’achat de 1000 imprimantes, à 1 850 000 F CFA l’unité. Nous atteignons quasiment le chiffre faramineux 2 milliards de F CFA !
Petite leçon de droit au « mythomane Chef de cabinet » Mame Mbaye Niang
Dans une interview récente accordée à la RFM, le malfrat Mame Mbaye NIANG s’est englué dans un système inédit de mensonge.
1er Mensonge de Mame Mbaye Niang : Le Comité de règlement des différends est composé de juges indépendants qui sont au-dessus de l’ARMP qui ont autorisé le marché de gré à gré conclu avec GREEN.
Réponse : Totalement faux. L’ARMP est composée de trois organes : le Conseil de Régulation, le Comité de Règlement des Différends et la Direction générale. Le Conseil de Régulation est un organe tripartite de neuf (09) membres représentant, sur une base paritaire, l’Administration publique, le Secteur privé et la Société civile. Un Comité de Règlement des Différends (CRD) est établi auprès de l’ARMP. Ce Comité siège, sous la forme d’une Commission Litiges, lorsqu’il est saisi par une autorité contractante, suite à un avis négatif de la Direction centrale des marchés publics sur une demande d’entente directe. Le Comité est composé de 04 membres issus du Conseil de Régulation : le Président du Conseil de Régulation, un autre membre parmi les représentants de l’Administration et deux membres appartenant l’un au secteur privé et l’autre à la société civile, désignés par le Conseil de Régulation. Il n’existe pas de juges au-dessus de l’ARMP qui autorisent la passation de marchés de gré à gré. Ce sont les membres du Conseil de Régulation de l’ARMP qui sont en même temps, membres du Comité de règlement des différends et qui y siègent.
2éme Mensonge de Mame Mbaye Niang : Je ne suis pas responsable parce que je ne pas suis ordonnateur des crédits.
Réponse : Totalement faux. Mame Mbaye Niang est la personne responsable du marché (article 27 du code des marchés publics). Mame Mbaye Niang a signé le marché, approuvé le 21 septembre 2015, et notifié le 25 juillet 2016. Il est responsable de son exécution. C’est lui qui a émis l’ordre de service N° 0151/MJECC/SG/CAB/SP, illégal qui a permis à LOCAFRIQUE de démarrer les paiements le 30 mai 2016, ainsi que la lettre confidentielle n°0026/MJECC/CAB/DC/SP en date du 13 mars 2017, demandant à LOCAFRIQUE de diligenter les décaissements afin de permettre l'inauguration du DAC de SEFA. Si la responsabilité pénale du Ministre de l’économie Amadou Ba est engagée, elle est moindre puisque c’est sur la base de l’ordre de service et des notes de Mame M’Baye Niang que les décaissements ont été effectués (nous disposons de tous les documents). Sans ordre de service et sans document attestant le service fait, il n’y a point de décaissement. Ce sont les fausses factures
3éme tentative de justification habile de Mame Mbaye Niang : Je n’ai pas détourné 29 milliards de F CFA. Il est évident pour tout esprit rationnel que pour un marché conclu d’un montant de 29 milliards et 600 millions et 536 000 F CFA, 600 millions et 536 000 F CFA, M’Baye PRODAC ne peut pas, à lui seul, détourner l’intégralité de ce montant. Dans un marché, les décaissements se font au fur et à mesure de l’exécution jusqu’à son terme. Sur les 29 milliards de F CFA, au moment où l’affaire a éclaté, plus de 12 milliards de F CFA ont été décaissés. Mame Mbaye Niang a eu sa part du butin, comme Jean Pierre Senghor, Mamina Daffé, et certains fournisseurs, suivant un système pyramidal.
Nota bene : l’actuelle Ministre de la jeunesse Néné Fatoumata Tall a affirmé récemment que des audits sont en train d’être faits en interne pour corriger les irrégularités liées à des contrats fictifs et au non- respect des obligations contractuelles. Certainement qu’ils sont au courant que nous détenons des documents compromettants que nous gardons sous le coude. Que le malfrat Mame Mbaye NIANG qui devrait être au gnouf à cet instant se terre et ne bouge pas d’un iota!
Seybani SOUGOU
Un texte bien écrit, sûrement preuves à l'appui, la chute du texte ressemble à une tentative d'intimidation.
Si preuves il y a , pourquoi garder cela au chaud et dans l'attente de quoi ?
Mariama DIALLO