Dans une contribution parue le week-end dernier, Mamadou Seck qui est plus un patient sous anxiolytiques qu'un docteur a fait preuve d'un malhonnêteté sans commune mesure pour faire plaisir à son bienfaiteur. Instaurer un amalgame entre le 18 safar et safara relève d'une manipulation abjecte qui renseigne sur le manque d'éthique d'un fantasin karimiste mal équipé pour faire le travail qui lui est dévolu.
Le 18 safar marquant le départ en exil du Vénéré Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké est une date importante pour beaucoup de nos compatriotes pour ne pas être utilisé dans une guignolade grotesque. Ainsi vouloir s'attaquer au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur est un faux débat car le communiqué en question traduit la position de l'État du Sénégal sur une question bien précise et la lecture que vous et vos acolytes tentent de nous imposer est complétement biaisée.
Une révision du procès de Karim Wade est ab absordum et irrececable. Il a été gracié sur ce qui peut l'être et pour le reste, il sait ce qui lui reste à faire.Et lors deson passage devant la Commission des droits de l'Homme des Nations Unies, le Directeur des Droits de l'Homme, en praticien du droit, n'a fait que rappeller les principes et n'a nullement affirmé que le procès doit être révisé ou que Karim Wade doit être indemnisé. Vouloir par un tour de passe-passe l'opposer à la présidentielle de 2024 au Ministre Amadou BA est répugnant si c'est tout ce que vous avez comme stratégie. Le divertissement et la manipulation semblent être le sport favori de votre « mentor », un maître-chanteur hors pair qui depuis Dubai tire les ficelles et n'a aucune pitié pour son père qui devrait à son âge aspiré au repos.
Sur un autre registre, en lieu et place du « safara diplomatique » rêvé, vous et vos « potes » avez droit à un « safara médiatique » car votre communication a été mise à nu par le communiqué du MAESE d'où votre rage et désespoir. Vous ne faites qu'apporter des réponses politiciennes à des questions purement juridiques.
Depuis 2015, des responsables du PDS dont vous, dans la panique font de la diversion et de la manipulation de l’opinion en nous parlant de tentative de liquidation d’un adversaire politique, potentiellement, redoutable pour le président Macky Sall en 2017. Le président Wade, lors son retour très médiatisé, nous parlait de la qualification de Karim Wade au second de tour de la présidentielle 2017. On était tenté de se demander sur quel projet de société, quels programmes politiques alternatifs pour quelqu’un qui n’a pas pu gagner dans son propre bureau de vote aux locales de 2009.
Avec la décrispation et profitant du passage de la délégation sénégalaise devant la CDH, vous revenez à la charge avec la stratégie de la manipulation de l' émotionnel plutôt que la réflexion qui est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements. Vous voulez assouvir les ambitions de quelqu'un qui veut présenter la politique comme l'art de traiter les hommes comme des choses et en prenant les Sénégalais pour des paillassons.
Heureusement que le peuple n'est pas dupe et a compris dès le début que c'est un faux débat qui ne va point prospérer.
Ben Yahya SY
Convergence des Cadres Républicains
Team Com' Macky 2019