« Il y a des amis politiques et des compétences politiques. Les amis politiques vous accompagnent à aller à la conquête du pouvoir, et les compétences politique gouvernent avec vous », disait l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Cette philosophie du leader de Rewmi qui devait être le viatique des acteurs politiques est hélas, très souvent mis sous le boisseau.
L'exemple type est aujourd’hui incarné par le chef de file de l’APR, jadis adepte de la gestion sobre et vertueuse, qui devait être le marqueur de sa gouvernance. Mais très vite, celle-ci a été sabordée par le choix très politicien des hommes et des femmes qui sont aux commandes du navire Sénégal.
Parce qu’à l’heure du choix sur ceux et celles qui doivent incarner la signature de la République, le Président Sall a fermé les yeux sur les compétences en optant pour les amis politiques qui ont damé le pion à ceux et celles qui sont dotés de compétence et capacités avérées dans la gestion des affaires de la Cité.
Des journalistes transformés en communicants
De là, le Président Sall s’est retrouvé tenaillé par les amis politiques, faisant ainsi la mauvaise expérience de ses prédécesseurs. Il s’est rendu compte « qu’une alternance ne change pas forcément la donne », surtout dans un pays comme le nôtre.
Mettant son slogan creux, « la patrie avant le parti » dans la corbeille, le président Macky Sall a fait l’option de privilégier le parti avant la patrie, à cause des calculs politico-politiciennes. Seulement voilà, cette tendance n’est pas uniquement l’apanage du président de la République.
En effet au sein de l’opposition se dégage aussi ces mêmes pratiques politiciennes et claniques, attentatoires à la démocratie interne de ces appareils qui veulent conquérir le pouvoir.
D’où la nécessité par nos acteurs politiques de changer de pratiques. Parce qu’il est abject de critiquer le pouvoir tandis que ce qui se passe au sein des partis de l’opposition est aux antipodes de toute volonté d’apporter du neuf dans « le vieux monde ».
Mais cela ne devrait surprendre personne parce que les hommes et les femmes politiques de notre pays ont comme profession, la politique. Donc, la rupture n’est pas pour aujourd’hui.
KMNGN
bravo pour vos couvertures bravo pour vos articles
merci de nous partager mes infos
bonne continuation