Sidy Lamine Niass, l’homme de tous les combats démocratiques de notre pays s’en est allé. Refusant la compromission, il a tenu tête à tous les régimes. Restant droit dans ses bottes. Il n’a jamais transigé sur la ligne éditoriale de son groupe de presse. Incontestablement, il a été un homme de son temps. Un grand écran de notre démocratie.
Walf, il le voyait libre et indépendant. Et il a tenu son pari jusqu’à son dernier souffle. Chapeau le fils de Kaolack !
Sidy Lamine Niass a fortement contribué à la propulsion du Sénégal dans le concert des grandes nations dites démocratiques. Il a payé fort son refus de courber l’échine face aux différents pouvoirs qui sont succédés à la tête du Sénégal.
Contre vents et marées, le PDG du groupe Walfadjiri a posé pas à pas, étape par étape, les jalons de son groupe. Un groupe qui a vu le passage en son sein des plus grandes plumes du Sénégal, derrière Le Soleil.
L’homme a une vision achevée de la démocratie. Sa radio, son quotidien et sa télévision excellaient dans la diversité des opinions. Les contradictions s'y entrechoquent sous le regard avisé des journalistes dont pour plupart, Walf était leur premier emploi après la sortie de l’école. D’ailleurs, le défunt aimait le dire, « Walf est une école ».
Homme engagé, il n’a jamais renié ses valeurs et principes. Cet engagement s’est détient dans son groupe de presse, perçu par certains comme un groupe de presse engagé et militant ; et par d’autres, comme éveilleur de conscience et de citoyens.
Sidy est un précurseur du débat contradictoire au Sénégal. La liberté d’informer et la liberté d'expression en bandoulière, il a instauré un espace démocratique dont personne ne peut nier l'existence. Il était vraiment un homme de son temps !
Avec son décès, c’est la presse et la démocratie sénégalaise sont est en deuil. Le Sénégal vient de perdre un de ses dignes et valeureux fils dans un contexte pré-électoral où sa voix allait certainement se faire entendre.
Tu vas nous manquer Sidy ! À Dieu le Mollah de Sacré-Cœur !
RESEAUNEWS