Coupe du monde de football : Pour deux petits cartons jaune les Lions de la Téranga ont quitté la compétition la tête haute
Décidemment cette coupe du monde n’est pas comme les autres. Après l’humiliation de l’Allemagne, championne du monde, éliminée dès le premier tour, c’est maintenant au Sénégal de quitter la Russie et de rentrer au pays.
Plus aucune équipe africaine
Et avec cet échec, aucune équipe africaine n’est parvenue à franchir le premier tour, du jamais vu depuis 1982. Allez savoir ce qui attend demain la France face à l’Argentine. Après ce qu’on a vu jusqu’à présent, une seule mi-temps de jeu sur huit, il y a tout lieu d’être inquiet.
Sénégal – Japon, égalité parfaite
Pour en revenir au Sénégal, on peut cependant éprouver quelques regrets car s’il a été battu par la Colombie (1-0) il faut dire que le Japon de son côté a été lui aussi défait, face à la Pologne (0-1). Du coup les deux équipes, les Lions et les Samouraïs étaient à égalité de points : 4.
Les cartons font la différence
Alors pourquoi l’élimination du Sénégal plutôt que le Japon ? Tout s’est joué à très peu de choses et il a fallu aller chercher dans les profondeurs du règlement pour faire la différence. Les deux équipes comptaient en effet la même différence de buts (0), la même attaque (4) et ont fait match nul dans leur confrontation (2-2). Au goal-average aucun moyen de départager les deux nations, l’une asiatique, l’autre africaine.
Macky Sall privé de tout triomphalisme
Finalement il a fallu recourir au nombre de cartons distribués et à ce petit jeu du fair-play ce sont les japonais qui l’ont emporté 4 contre 6. En clair les joueurs d’Aliou Cissé peuvent rentrer à la maison la tête haute et une fois encore au cours de cette coupe du monde c’est un coup de pied arrêté qui leur aura été fatal. Mais dans cette compétition qui nous réserve décidemment bien des surprises les Sénégalais peuvent être fiers de leur prestation. Macky Sall, qui avait prévu de rester plus longtemps à Moscou, peut, lui aussi, regagner Dakar, sans doute frustré de n’avoir pas pu exploiter davantage un exploit de l’équipe nationale.
Il y a des jours comme cela, quand ça ne veut pas, ça veut pas !
So-Ho