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Fer de lance des partis politiques, les mouvements de jeunesse de ceux-ci se distinguent par un comportement qui n’honore pas leurs camarades. De Diouf à Wade en passant par président Sall, la jeunesse politique s’est illustrée de la plus hideuse des manières. Elle n’est guère rassurante pour l’avenir et le devenir du Sénégal qui « sont entre leurs mains ». Cette jeunesse jetée dans la marre politique n’a pas de repères, faute d’encadrement adéquat.
Un engagement aussi sérieux qu’en politique aurait mérité un encadrement plus sérieux, surtout dans un pays où est pointe du doigt la perte de valeurs. Une perte de valeurs qui est aujourd’hui la cause principalement des maux dont souffre notre société. Acteurs publics, les hommes politiques sont censés avoir un comportement exemplaire. Sauf que la plupart d’entre eux sont des anti-modèles. Et c’est à eux que sont exposés les jeunes.
Alors, pas surprenant que cette jeunesse politique soit elle aussi, un contre-modèle pour leurs jeunes frères et sœurs. Les exemples de cette indiscipline sont légions . Il n’y a guère longtemps, ce sont les étudiants du Meer (Mouvement des élèves et étudiants républicains) qui se sont tristement distingués au Palais de présidentiel. Avant ce tohubohu de la jeunesse de Macky Sall, d’autres jeunes et pas des moindres ont fait parler leur indiscipline. Il s’agit d’anciens ministres de la Jeunesse comme Mame Mbaye Niang ou encore l’ancien fou-du-roi de Wade, Mamadou Lamine Mansaly qui ont une violence inouïe par le verbe et les muscles.
Mais au-delà de la violence, il urge de se pencher sur la notion de jeune en milieu politique. Parce qu’il faut s’accorder sur le ou les critères qui définissent un jeune. Est-on jeune en fonction des idées qu’on incarne ou de l’âge ? Une question qui vaut tout son pesant d’or, vu que les personnes qui représentent les jeunes dans les instances des partis politiques semblent d’un certain âge. Mais ce qui semble sûr, c’est qu’au Sénégal, ce n’est pas le critère de l’âge qui définit la notion de jeune dans les partis politiques, car jusqu’à 40 ans, certains acteurs politique pensent toujours être jeune.
Mais plus inquiétant pour cette jeunesse politique, c’est l’impolitesse qui y règne en maître. C’est à croire que la Cojer, le Meer, le Mess et le Meel ne sont que des silos de violences et de fourberies sous la coupe des mohicans politiques. Ils sont pour leurs appareils politiques, des entités de propagandes désorientées par les atouts et les atours du pouvoir.
KMNGN