Paradoxalement alors que des déluges d’eau s’abattent depuis plusieurs jours sur le pays et que certaines rues de Dakar sont sous les eaux, la pénurie d’eau potable dans la capitale n’a jamais été aussi criante.
Alors qu’en février prochain les sénégalais éliront un Président de la République, ils ne sont pas moins, et ce n’est pas fini, de 85 (!!) à être aujourd’hui candidat à la candidature.
Tandis que le pays nous est présenté comme un petit émirat grâce aux récentes découvertes de gisements d’hydrocarbures (on vient d’annoncer l’ouverture de dix nouveaux blocs pétroliers) on n’a jamais vu autant d’arnaques et de petites magouilles : contrefaçons, corruption dans les administrations, escroqueries, etc. cherchez l’erreur.
Au moment où, en France, des militants de l’APR rejoignent le mouvement « Autre Avenir » d’Ibrahima Thiam renforçant ainsi l’influence ce parti d’opposition à Macky Sall, la députée Fatou Thiam (aucun lien de parenté) décoche ses flèches contre cette même opposition : « Ousmane Sonka, un maître-chanteur », « Idrissa Seck, un poids plume », « Khalifa Sall, il n’a jamais nié sa responsabilité », « Karim Wade, il toujours été clair qu’il ne pouvait être candidat à ces élections ». Quelle flèche cette amazone des temps modernes réservera-t-elle demain à Ibrahima Thiam ?
Curieusement alors que la même Fatou Thiam se fait le chantre de l’actuel chef de l’Etat, ce samedi, 7 septembre, l’opposition organisait à Paris une manifestation devant le consulat du Sénégal pour exiger de Macky Sall « le respect de la démocratie et des droits de l’homme » avec à la clé un certain nombre de critiques déjà dénoncées par des organisations de droits de l’homme. Soit Fatou Thiam a une lecture très partisane, soit elle est atteinte de « myopie militante » ou que son soutien inconditionnel à l’occupant du palais présidentiel « n’aveugle » son jugement. Une seule solution dans ce cas, consulter un bon ophtalmo.
So-Ho